Le directeur du FBI, Christopher Wray, a accepté que le Congrès prenne connaissance d’un document relatif à l’enquête sur la famille Biden.
Un porte-parole du président de la commission de surveillance de la Chambre des représentants, James Comer (Parti républicain, Kentucky), a confirmé à Epoch Times le 2 juin qu’il allait être autorisé à examiner les documents le 5 juin.
Le député Jamie Raskin (Parti démocrate, Maryland), principal membre démocrate de la commission, pourra également consulter le document, a rapporté CNN.
Le document en question, un FD-1023, contiendrait des allégations non corroborées selon lesquelles le président Joe Biden, alors qu’il était vice-président, aurait participé à un système de corruption dans lequel il aurait monnayé des décisions de politique étrangère en échange de gains pécuniaires pour les entreprises de sa famille.
C’est un lanceur d’alerte au sein du FBI qui a informé le Congrès de l’existence de ce document, s’inquiétant du fait que ces allégations n’aient toujours pas fait l’objet d’une enquête approfondie.
M. Comer et le sénateur Chuck Grassley (Parti républicain, Iowa) ont demandé à voir le document, et M. Comer a déclenché une procédure de comparution.
Le 1er juin, lors d’une interview accordée à Sean Hannity sur Fox News, M. Comer a annoncé préparer un projet de loi visant à faire condamner M. Wray pour outrage au Congrès. Il a évoqué une conversation que lui et M. Grassley ont eue avec lui et le fait que le bureau ait refusé de se conformer à la citation à comparaître du Congrès.
Hannity s’est étonné qu’ils n’aient pas profité de l’offre du directeur du FBI de consulter le document dans un endroit sécurisé.
Mais selon M. Comer, cette proposition ne leur permettait de consulter qu’une version expurgée du document, ce qui, dit-il, n’aurait pas été suffisant pour leur permettre de s’acquitter de la responsabilité qui leur incombe.
Il a déclaré qu’à chaque fois qu’il reçoit des documents du FBI, ils sont « tout noirs », tant la quantité d’information masquée est importante, des documents ainsi censurés n’ayant que peu d’utilité.
« Nous savions ce que contenait le formulaire 1023 », a déclaré M. Comer à propos de sa conversation avec le directeur du FBI. « Mais jusqu’à ce que nous lui en parlions, il a toujours refusé d’admettre l’existence de ce formulaire ».
Quant à la raison pour laquelle sa commission tient absolument à avoir accès à ce document, M. Comer a déclaré : « La raison pour laquelle nous trouvons cette accusation crédible ne tient pas seulement au fait que le lanceur d’alerte lui-même est crédible, mais il y a aussi le fait que nous avons constaté que, dès que Joe Biden, lorsqu’il était vice-président, quittait un pays après des réunions consacrées à l’aide internationale et la politique étrangère, des paiements commençaient à arriver sur les comptes des membres de sa famille ».
Le 3 mai, la commission de surveillance de la Chambre des représentants, dirigée par les républicains, a assigné le FBI à comparaître devant le Congrès, afin d’obtenir le dossier en question.
« Nous avons reçu des informations non classifiées, légalement protégées et hautement crédibles en provenance d’un lanceur d’alerte », ont déclaré M. Comer et M. Grassley, le membre le plus important de la commission sénatoriale du budget, dans une lettre adressée à M. Wray et au ministre de la justice, M. Merrick Garland, le 3 mai.
« Sur la base de ces révélations, nous avons appris que le ministère de la Justice et le FBI possédaient un formulaire FD-1023 non classifié qui décrit un système criminel présumé impliquant le vice-président de l’époque, M. Biden, et un ressortissant étranger, concernant un échange d’argent contre des décisions politiques.
Menace d’outrage
La semaine dernière, M. Wray a confirmé l’existence du document, a rapporté la commission. Celui-ci a déclaré à la commission que le document était authentique et il leur a proposé de le consulter, mais le document n’a jamais été communiqué dans son intégralité.
M. Comer avait donné à M. Wray jusqu’au 30 mai pour leur remettre le document sous peine d’outrage au Congrès, mais le FBI n’a pas respecté cette échéance. Kevin McCarthy, président de la Chambre des représentants (Parti républicain, Californie), a alors menacé le directeur du FBI de poursuites pour outrage si le délai n’était pas respecté, donnant ainsi plus de poids à la menace.
« M.Comer a demandé que le document soit présenté », a déclaré M. McCarthy le 30 mai. « Nous avons autorité sur le FBI, mais ils semblent se comporter comme si ce n’était pas le cas ».
La Maison-Blanche a critiqué l’enquête de M. Comer, la qualifiant de « mascarade stupide » qui « rappelle une fois de plus que ses soi-disant ‘enquêtes’ sont des coups politiques dont le but n’est pas d’obtenir des informations, mais de répandre des insinuations et des mensonges pour attaquer le président ».
Le FBI a affirmé qu’il s’engageait à « coopérer avec la commission en toute bonne foi ». Un porte-parole avait auparavant déclaré à Epoch Times que l’agence s’était efforcée de se conformer à l’injonction d’une manière qui « maintienne la confidentialité et protège les intérêts importants en matière de sécurité ainsi que l’intégrité des enquêtes du FBI ».
Epoch Times a contacté le FBI mais n’a pas obtenu de réponses à ses questions au moment où cet article est publié.
Joseph Lord a contribué à cet article.
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