Le festival de la viande de chien ouvre ses portes en Chine

Par Suzanne Durand
22 juin 2020 17:13 Mis à jour: 22 juin 2020 17:13

Chaque année à la période du solstice d’été en Chine, le célèbre festival de la viande de chien à Yulin ouvre ses portes. Débuté le 16 juin dernier, cet évènement attire chaque année des milliers de visiteurs.

Ce sont quelques 10 000 chiens qui sont tués et mangés lors de ces festivités, ce qui n’est pas du goût des associations des défenses des animaux à l’international ainsi que des ONG basés sur place. Pendant 10 jours, les canidés livrés à leur sort atroce sont entassés dans des cages, puis tués et parfois même bouillis vivants.

Pointé du doigt par les défenseurs

Ce festival est de plus en plus critiqué par les défenseurs de la cause animale.« Pour que la chair soit plus tendre, les méthodes d’exécution sont souvent extrêmement cruelles. Les animaux sont ébouillantés, éventrés, empoisonnés, éviscérés vivants, ou encore tués à coup de bâtons », s’indigne Stéphane Lamart, président de l’association Stéphane Lamart.

« Le marché de la viande de chien de Dongkou est bondé », a déclaré Peter Li, spécialiste Chine de l’ONG Humane Society International (HSI), dont le siège est aux États-Unis. « Des policiers en civil sont présents partout. Ils surveillent les personnes venues de l’extérieur de la ville, Chinois comme étrangers », déclare-t-il au journal Metro.

« J’espère que Yulin va changer, non seulement pour le bien des animaux, mais aussi pour la santé et la sécurité de ses habitants », a confié Peter Li, membre d’un groupe de défense des droits des animaux, cité par le South China Morning Post.

Un vendeur tire un chariot avec de la viande de chien empilée sur le dessus au marché de Dongkou à Yulin, dans le sud du Guangxi en Chine. (Photo : PAK YIU/AFP via Getty Images)

Consommation d’animaux sauvages suspectés

En avril dernier, le ministère de l’Agriculture a publié une liste actualisée des animaux comestibles, où les chiens, ainsi que les chats, ne figurent plus. Auparavant, Shenzhen était devenue la première ville du continent à interdire cette pratique via une loi entrée en vigueur le 1er mai 2020.

En février 2020, le commerce et la consommation d’animaux sauvages étaient suspectés d’être à l’origine de la propagation du virus du PCC*. Il avait également été interdit. Un nombre croissant de Chinois disent ouvertement qu’il faut prendre des mesures contre cette pratique obsolète.

*Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

 

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