Sorti ce 1er novembre en France, le dernier long-métrage d’Hayao Miyazaki bat déjà des records avec 220.000 entrées.
En pleine guerre du Pacifique, Mahito, un jeune garçon de 11 ans, perd sa mère dans un incendie. Quelques années plus tard, il doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi. Il s’installe avec son père fraîchement remarié dans un vieux manoir situé sur un immense domaine. Là, un héron cendré va devenir un guide pour lui, l’entraînant dans un voyage initiatique.
« Attendu depuis 2018 »
À 82 ans et 10 ans après avoir annoncé sa retraite, le célèbre réalisateur japonais de films d’animation signe là un nouvel opus des studios Ghibli dont il fut le cofondateur. Le film s’inspire librement de deux romans, l’un, japonais, intitulé Et vous, comment vivrez-vous ? de Genzaburō Yoshino et publié en 1937, l’autre, bien plus récent, Le Livre des choses perdues de John Connolly, datant de 2006.
Sorti en juillet 2023 au Japon, le film était attendu depuis 2018, mais le réalisateur a pu se payer le luxe de se faire attendre… Une attente qui lui vaut de connaître une entrée fracassante au Japon, avec 1,83 milliard de yens (soit plus de 12 millions d’euros) lors de son premier week-end d’exploitation cet été, établissant ainsi un record absolu pour un film des studios Ghibli.
En France, avec ses 220.000 entrées, Le Garçon et le Héron constitue déjà le huitième meilleur démarrage de l’année et le meilleur lancement des films de Hayao Miyazaki.
Le Voyage de Shuna
Parallèlement à cette sortie en salle, les éditions Sarbacane publient Le Voyage de Shuna, une bande-dessinée de Miyazaki datant de 1983 qui n’avait jamais été publiée en France.
Inspiré d’un conte tibétain, l’œuvre dépeint les aventures d’un prince dont les sujets vivent dans la misère et qui va partir à la recherche d’une céréale capable de leur permettre de se nourrir. Les personnages de ce voyage initiatique ont pu ensuite inspirer le réalisateur pour des films tels que Le Château dans le ciel ou encore Princesse Mononoké.
Pour Frédéric Lavabre, fondateur des éditions Sarbacane, Miyazaki « nous livre une grande œuvre qui d’une certaine manière nous permet de comprendre son nouveau film mais aussi ceux qu’il a déjà réalisés par le passé comme Princesse Mononoké ». « Cela aurait pu être juste quelque chose d’amusant pour les fans mais ce qui m’a surpris, c’est que c’était avant tout un grand bouquin de Miyazaki », a-t-il déclaré sur BFMTV.
« On a la chance d’être ses contemporains et de voir ses films au moment où il les fait », conclut la dessinatrice Lucie Bryon.
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