Le « gifleur » de Macron, condamné à quatre mois de prison ferme, fait appel de ses condamnations complémentaires

Par Epoch Times avec AFP
21 juin 2021 20:44 Mis à jour: 22 juin 2021 18:38

Damien Tarel, l’homme condamné à quatre mois de prison ferme pour avoir giflé le président Emmanuel Macron le 8 juin à Tain-L’Hermitage, dans la Drôme, a fait appel des peines complémentaires qui lui ont été infligées, a-t-on appris lundi auprès de la cour d’appel de Grenoble.

L’homme de 28 ans, écroué depuis son procès du 10 juin, accepte sa condamnation à de la détention mais conteste les autres peines auxquelles le tribunal correctionnel de Valence l’a astreint, selon la même source, confirmant une information de la radio France Bleu Drôme Ardèche.

Outre la peine de 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, assortie d’un  mandat de dépôt, le tribunal avait prononcé à son encontre une interdiction définitive d’exercer dans la fonction publique, l’interdiction de détenir une arme pendant cinq ans et la privation des droits civiques, civils et familiaux pour trois ans. Damien Tarel avait également été soumis à une obligation de travail ou de formation.

Le parquet, qui avait demandé à l’audience 18 mois de prison ferme, a formé un appel incident (en réaction à l’appel du condamné), a précisé la cour d’appel, en ajoutant que la date de cette nouvelle audience n’avait pas été fixée.

Le syndicat Alliance Police nationale a réagi sur son compte Twitter. Alors que Damien Tarel a été placé en détention le soir même du verdict et qu’il a écopé de quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt et de 14 mois de prison avec sursis, le syndicat policier a déclaré sur le réseau social :  » On veut la même chose pour les agresseurs de policiers ».

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