L’Australie va retirer des caméras de surveillance fabriquées en Chine de certains bâtiments gouvernementaux afin de s’assurer qu’ils soient « complètement sécurisés », a annoncé jeudi le ministre de Défense du pays.
Des responsables trouveront et retireront toutes ces caméras présentes sur les sites rattachés au ministère de la Défense, a précisé Richard Marles, le ministre.
« C’est une chose importante qui a été portée à notre attention et nous allons y remédier » afin que ces installations soient « complètement sécurisées », a-t-il expliqué au radiodiffuseur national ABC.
Des caméras de sécurité fabriquées en Chine ont été posées dans plus de 200 bâtiments du gouvernement australien – dont au moins un géré par le ministère de la Défense, selon des chiffres compilés par l’élu d’opposition James Paterson.
Le Mémorial australien de la guerre, un complexe tentaculaire de 14 hectares situé à Canberra et financé par le gouvernement, a également confirmé qu’il allait retirer un petit nombre de caméras de fabrication chinoise par « excès de prudence ».
Les caméras de Hikvision et Dahua sur liste noire
Ces caméras ont été produites par les sociétés Hikvision et Dahua, qui ont toutes deux été mises sur liste noire aux États-Unis.
En novembre de l’année dernière, les États-Unis ont interdit l’importation d’équipements de surveillance fabriqués par ces entreprises, invoquant « un risque inacceptable pour la sécurité nationale ».
Le gouvernement australien de centre-gauche tente de son côté de réchauffer ses relations avec la Chine depuis l’arrivée au pouvoir d’Anthony Albanese en mai dernier.
Au plus fort des tensions en 2020, la Chine avait imposé des droits de douanes élevés sur les principales exportations australiennes.
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