Réuni en séminaire mercredi, le gouvernement cherche dans l’urgence un ou plusieurs « sages » pour piloter le « grand débat national » sur lequel il compte pour sortir de la crise des « gilets jaunes », après le retrait de Chantal Jouanno.
« Ce n’est pas une bonne nouvelle, bien sûr », a reconnu un conseiller de l’exécutif, en commentant l’annonce faite mardi soir par la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP).
Chantal Jouanno a décidé de se « retirer du pilotage de ce débat » en raison de la polémique suscitée par son niveau de salaire (14 666 euros bruts mensuels). Les « conditions de sérénité nécessaires pour ce débat » ne sont pas assurées, a-t-elle justifié.
Donc @Chantal_Jouanno renonce à organiser le « grand débat national » mais conserve son salaire de présidente de la CNDP : elle sera donc payée… à ne pas faire son travail ! C’est encore pire !
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) January 8, 2019
La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, a souhaité mercredi matin sur RMC/BFMTV que ce rôle de pilote du « grand débat » soit confié à un « sage », quelqu’un qui ait « l’estime des Français » et « ne soit pas suspecté d’être proche d’un élu ou proche d’un mouvement ».
En direct sur @franceinfo André Laigniel maire d'Issoudun et VP de l'association des maires de France @l_amf refuse que les communes participent à l'enfumage du #GrandDebat et se sacrifient pour #Macron! Paris ne doit pas céder au pouvoir du monarque! #ParisEnCommun #GiletsJaunes
— Paris en commun (@Paris_en_commun) January 9, 2019
Le Premier ministre Édouard Philippe doit aussi détailler les priorités gouvernementales pour les prochains mois. Malgré « le contexte difficile », « on reprend la marche en avant » en « montrant qu’on poursuit les réformes : assurance chômage, retraite, fonction publique… », selon un conseiller.
« Ils doivent être présents, écouter et apporter des réponses à des questions éventuelles que se posent les Français, sans donner par ailleurs l’impression de tenir un meeting ou de faire de la récupération politique. Bref, il va falloir trouver la juste mesure », résume Matignon, d’après Le Parisien.
Il faut organiser un débat pour décider dans quelles conditions peut être mis sur pied un débat dont les travaux porteront sur l'organisation du Grand Débat national.
— bernard pivot (@bernardpivot1) January 8, 2019
Il doit être formellement lancé en début de semaine prochaine par Emmanuel Macron avec la publication d’une « lettre aux Français » suivie d’un déplacement mardi dans l’Eure, première étape d’une série de visites présidentielles en région.
Chantal Jouanno a assuré que le « grand débat » serait, comme prévu, « opérationnel au 15 janvier ».
D. S avec AFP
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