Le Kenya et l’Union européenne ont signé lundi un accord commercial lors d’une cérémonie à Nairobi, à un moment où Bruxelles cherche à tisser des liens économiques plus étroits avec l’Afrique.
« Aujourd’hui est un moment de très grande fierté pour le Kenya, et je crois pour l’Union européenne », a déclaré le ministre kényan du Commerce, Moses Koria, après la signature de l’accord de partenariat économique (APE) avec le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis. Une fois entré en vigueur, l’accord de partenariat économique (APE) donnera au Kenya un accès libre de droits à l’UE, son plus grand marché où il envoie environ un cinquième de ses exportations. Il s’agit principalement de produits agricoles comme le thé et le café et de 70% de ses fleurs. Le Kenya ouvrira de son côté progressivement son marché, à l’exception d’une série de produits sensibles.
L’UE prend des mesures pour contrer la Chine
« C’est un grand jour pour les relations entre l’UE et le Kenya », a déclaré M. Dombrovskis lors de la cérémonie à laquelle assistait également le président kényan William Ruto. Il s’agit du premier accord commercial de grande envergure entre l’UE et un pays africain depuis 2016. Il intervient après une frénésie de dépenses de la Chine dans de grands projets d’infrastructures à travers le continent.
L’UE a pris des mesures pour contrer le programme chinois dit des « Nouvelles routes de la soie », également connu sous le nom « La Ceinture et la Route », en annonçant en février qu’elle augmenterait les investissements au Kenya de centaines de millions de dollars par le biais de sa propre stratégie, « Global Gateway ».
Le Kenya est considéré par la communauté internationale comme une démocratie fiable et stable dans une région turbulente.
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