La Moselle fait désormais partie des départements dont le couvre-feu est décalé à 18 heures au lieu de 20 heures et ce, depuis ce samedi 2 janvier 2021. Fabien Engelmann, le maire de la ville d’Hayange, demande à sa police municipale de ne pas verbaliser.
Fabien Engelmann, le maire RN d’Hayange, s’est opposé à la nouvelle mesure sanitaire pour lutter contre le virus du PCC qui instaure le couvre-feu à 18 heures. Dans un communiqué à la presse ainsi que dans un post Facebook, il a déclaré : « En tout cas sur Hayange, il est hors de question que la police municipale verbalise pour non-respect de ce nouveau couvre-feu à 18h !!! » Il ajoute : « Attention, ma consigne vis-à-vis de la police municipale est claire. En revanche, la police nationale pourra toujours verbaliser. »
L’élu hayangeois a encore précisé : « Ce nouveau couvre-feu aura des conséquences dévastatrices pour l’économie. Comment vont faire nos restaurateurs avec la vente à emporter ? Et les autres commerçants ?? Les travailleurs ne pourront même plus faire leurs courses après le travail. » D’autant plus que le risque, c’est « de voir les magasins bondés le samedi avec des files interminables !!! » s’insurge-t-il.
Fabien Engelmann interpelle également ses homologues. « Il faut une mobilisation des maires de Moselle contre cette supercherie », ajoute-t-il sur Facebook, estimant que « tout cela manque de logique » et que « ce gouvernement est devenu fou !! »
« Ce que je trouve choquant, c’est que lorsque mes administrés appellent pour un tapage nocturne ou autre, la police nationale leur indique qu’ils n’ont pas assez d’effectifs. Par contre, lorsqu’il s’agit de faire respecter le couvre-feu, il y a davantage de policiers déployés. Je ne trouve pas ça très clair de la part du préfet », précise Fabien Engelmann à Lorraine actu.
De plus, pour Fabien Engelmann, la solution à cette crise sanitaire ne réside pas dans le confinement ou le couvre-feu, rapporte encore Lorraine actu. Selon lui, « c’est au gouvernement de prendre ses responsabilités et d’augmenter les lits dans les services de réanimation ». « On nous avait promis plus de lits et d’effectifs dans les hôpitaux, mais on est toujours dans l’attente », ne manque-t-il pas de rappeler.
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