Le lendemain du vol, le malfrat est revenu sur les lieux en rapportant au propriétaire de l’établissement la recette qu’il avait dérobée.
Le dimanche 14 juin, Jérôme Carré, propriétaire et gérant du bar karaoké Vip Night, constate que l’établissement a été cambriolé.
« Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 juin, la vitre de la porte d’entrée de mon bar a été forcée et la recette de la caisse contenant 980 euros, volée. C’est en arrivant le dimanche à 14 h que je m’en suis aperçu. En 15 ans, c’est la première fois que j’oubliais d’enlever la caisse », a confié M. Carré dans les colonnes de Ouest-France.
Le propriétaire prévient la police avant de visionner les bandes des caméras de vidéosurveillance de l’établissement.
« J’ai vu la personne en train de commettre son méfait. C’est en allant plus en arrière dans le temps que je me suis rendu compte que l’individu en question avait passé la soirée du samedi dans mon bar. C’était un client ! » explique le Manceau.
Il fait une capture d’écran qu’il publie sur la page Facebook de l’établissement en espérant que quelqu’un reconnaisse le malfrat.
Quelques dizaines de minutes plus tard, Jérôme Carré appelle son assureur pour lui déclarer le vol. Pendant qu’il est au téléphone, le cambrioleur se présente afin de lui rendre la recette volée la veille.
« Il m’a expliqué qu’il avait forcé l’entrée du bar parce qu’il avait perdu ses clés de voiture dans la salle et qu’il était venu les récupérer. Seulement, à la vue de la caisse, il a été tenté et est parti avec sans avoir pu retrouver les clés de son véhicule », raconte M. Carré.
« Bien que sa version de l’histoire semblât rocambolesque, elle était vraie car moi-même, j’avais retrouvé les fameuses clés en faisant le ménage plus tôt dans l’après-midi. Il a alors proposé de réparer les dégâts qu’il avait faits à ma porte et de payer les dégradations », ajoute le patron du Vip Night.
« Il m’a tout redonné, même la monnaie ! Et il est reparti. Je vous le dis, c’est un truc de fou », précise le Manceau.
Abasourdi, Jérôme Carré rappelle ensuite la police pour leur dire que ce n’est plus la peine de se déplacer, le voleur ayant rapporté tout l’argent qu’il avait dérobé.
« Le policier que j’ai eu au téléphone m’a dit qu’en 31 ans de carrière, c’était la première fois qu’il entendait une histoire pareille », indique M. Carré.
Le chef d’entreprise a décidé de ne pas déposer plainte. Il espère désormais que le voleur lui remboursera le coût des réparations de la porte d’entrée du bar, comme il s’est engagé à le faire.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.