Le Mercosur et l’Union européenne ont conclu « les négociations en vue d’un accord » de libre-échange, a annoncé vendredi à Montevideo la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
« Nous avons conclu les négociations pour l’accord UE-Mercosur. C’est le début d’une nouvelle histoire. Je me réjouis maintenant d’en discuter avec les pays européens », a écrit Mme von der Leyen sur X, pendant une conférence de presse conjointe avec les présidents de l’Argentine, du Brésil, du Paraguay et de l’Uruguay pour annoncer l’accord conclu après 25 ans de discussions.
« Ce qu’il se passe à Montevideo n’est pas une signature de l’accord »
L’annonce d’un accord par la Commission européenne entre les pays de l’Union européenne et ceux du Mercosur sur un traité commercial « n’engage qu’elle », a commenté vendredi la ministre déléguée au Commerce extérieur démissionnaire de la France, Sophie Primas.
« Aujourd’hui n’est clairement pas la fin de l’histoire. Ce qu’il se passe à Montevideo n’est pas une signature de l’accord mais simplement la conclusion politique de la négociation. Celle-ci n’engage que la Commission, pas les États membres », a affirmé la ministre dans une déclaration, ajoutant que « la Commission prend ses responsabilités de négociatrice, mais cela n’engage qu’elle ».
« Cette validation est non seulement une provocation pour les agriculteurs européens qui appliquent les standards de production les plus élevés au monde, mais aussi un déni de démocratie alors que la quasi-unanimité de nos parlementaires français se sont exprimés contre cet accord », affirme l’alliance syndicale agricole majoritaire française FNSEA-Jeunes agriculteurs (JA) dans un communiqué. Pour elle, « Von der Leyen trahit les agriculteurs européens ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.