La société Brown-Forman, détentrice de la marque Jack Daniel’s, a récemment déclaré sortir du « Corporate Equality Index », qui évalue l’engagement woke des entreprises américaines.
Coup de théâtre aux États-Unis. La société de boissons alcoolisées Brown-Forman, propriétaire de la franchise Jack Daniel’s, a fait une annonce tonitruante en déclarant soudainement mettre un terme à ses initiatives en faveur de la diversité, de l’égalité et de l’inclusion. « Le monde a évolué, notre activité a changé et le paysage juridique et externe a changé de manière spectaculaire, en particulier aux États-Unis », a déclaré au Daliy Mail une porte-parole de Jack Daniel’s.
Ce jeudi 22 août, la société a indiqué dans un mail rendu public renoncer à ses « ambitions en matière de diversité des effectifs et des fournisseurs ». Le fabriquant de whisky assure en outre « que les primes des dirigeants et des employés seront dorénavant liées aux performances » et non plus aux progrès réalisés en matière de diversité, d’équité et d’inclusion. La page web dédiée à ces politiques sur le site de la marque était même inaccessible ce jeudi.
« Nous sommes en train de gagner »
Une nouvelle visiblement très appréciée par l’activiste conservateur américain Robby Starbuck. Suivi par plus de 500.000 personnes sur le réseau social X, ce dernier appelle régulièrement ses abonnés à faire pression sur les entreprises qu’il considère comme « woke » et à bombarder leur messagerie.
L’homme, qui a relayé le courriel dans un tweet, se félicite que lui et sa communauté parviennent à leurs fins. « Nous forçons désormais des organisations de plusieurs milliards de dollars à modifier leurs politiques sans même les publier, simplement par peur d’être la prochaine entreprise que nous dénonçons », se réjouit-il, avant de poursuivre : « Nous sommes en train de gagner et, un par un, nous ramènerons la raison dans le monde des affaires américain. »
Récemment, l’influenceur s’était attaqué au constructeur de motos Harley-Davidson. Dans une vidéo de neuf minutes diffusée sur son compte X, il accusait l’entreprise « de ne pas être en phase avec ses clients », elle qui venait de rejoindre la chambre de commerce LGBTQIA+ de l’État du Wisconsin. Souhaitant éviter les problèmes, Harley-Davidson a préféré, à son tour, mettre fin à ses politiques wokistes au sein de l’entreprise, rapporte Le Figaro.
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