Le Murray a le vent en poupe

24 juin 2015 00:42 Mis à jour: 2 septembre 2015 17:42

 

La construction des phases 1 et 2 du Murray, situé à Griffintown, sera complétée à la fin du mois de juin. Ce projet immobilier aura nécessité un investissement de 76 millions et comprend 284 unités. Déjà, 95% des unités ont trouvé preneurs. Son PDG, Claude Lachance, pense déjà aux prochaines étapes. Depuis son commencement, ce projet envisage d’offrir un total de 1000 unités sur 5 phases. Selon M. Lachance, 186 millions supplémentaires seront nécessaires pour terminer les trois autres phases.

Le projet

Les ouvriers du Murray mettent les bouchées doubles afin de terminer les travaux dans les délais. Et pour cause, le projet doit être livré officiellement à la fin du mois de juin. Tout doit être parfait avant le lancement qui sera fait en toute simplicité, à l’image de son PDG, Claude Lachance. Le Murray, dont le projet a été lancé en 2012, est une belle réussite en ce qui concerne l’architecture et le marketing.

Situé à Griffintown, le Murray offre une vue imprenable sur le centre-ville. D’une superficie variant de 575 à 1392 pieds carrés, les penthouses outrageusement fenêtrés du 15e étage proposent 1, 2 ou 3 chambres. Certains possèdent un bureau, deux salles de bain complètes, dont une dans la chambre principale, un walk-in et deux terrasses.

(Le Murray)
(Le Murray)

Aux étages inférieurs, les condominiums de deux chambres sont situés au coin des tours, doublant du coup la superficie de leur fenêtrage. Ils offrent beaucoup d’espace, un walk-in dans la chambre principale, une grande terrasse privée et une finition impeccable.

(Le Murray)
(Le Murray)

Le succès du Murray

Sur les 284 unités conçues, il n’en reste que 12 à vendre. Pendant une certaine période, le Murray a enregistré le plus de ventes au trimestre avec près de neuf unités vendues mensuellement. Alors que d’autres projets immobiliers peinent à trouver des acheteurs, le Murray n’a pas eu cette difficulté. Le secret? Il réside dans une stratégie marketing bien rodée et un certain flair de son PDG. «Nous ne voulions pas faire la même chose que tout le monde. Nous voulions nous différencier dans notre approche, et cela a porté ses fruits», résume Claude Lachance.

Le PDG a été à l’écoute du besoin de sa clientèle. «Il n’y a rien de pire que d’ouvrir quelque chose d’inadapté à la clientèle. Il faut un produit adapté avec un prix très abordable, couplé d’une finition exceptionnelle. Ce n’est pas plus compliqué que cela.» Il se remémore encore l’approche de son père. «Fais des habitations comme si tu allais l’habiter toi-même.» Cette approche est restée gravée dans sa tête. Claude Lachance l’a appliquée à la lettre, le résultat ne s’est pas fait attendre.

Toutefois, le PDG a aussi su s’entourer d’une équipe dynamique pour s’assurer de son marketing. La stratégie est très simple. Comment dépenser le moins d’argent possible tout en s’assurant d’un maximum de visibilité?

«Nous avons misé sur Facebook, dès le départ, et cela a fini par payer. L’impact a été considérable.» Alors que d’autres misent sur des cocktails et des campagnes de publicité à plusieurs centaines de milliers de dollars, le PDG a préféré miser sur la communication numérique. L’argent qui, au début, devait être mis sur la publicité traditionnelle a été investi dans les condos. «Finalement, c’est le client qui sort gagnant», lance Claude Lachance.

S’il laisse le soin à son équipe de s’occuper de la communication numérique, il préfère la bonne vieille méthode. C’est-à-dire le contact avec les gens. «J’aime ça le contact personnel, tâter le pouls des gens, voir ce qu’ils pensent. C’est important pour les affaires», lance-t-il. Selon lui, il n’y a rien de mieux que de voir les gens en face, les yeux dans les yeux et écouter leurs besoins.

Le projet a mis trois ans avant d’être concrétisé. Les ventes se sont faites au fur et à mesure. Les premières unités construites ont rapidement trouvé preneurs. Ce qui a permis de mettre en chantier les étages supérieurs, évitant par la même occasion les problèmes d’autofinancement.

Côté prix, l’équipe de direction y est allée pour un prix incitatif. En effet, les prix de départ commençaient à 170 000 $ pour atteindre les 1,3 million. Actuellement, les unités restantes commencent à 270 000 $.

Parmi la clientèle qui a été séduite par le projet se trouvent les jeunes professionnels, ceux qui ont fait un premier achat ou encore des investisseurs potentiels.

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Tiré à quatre épingles, Claude Lachance, PDG de GCA Immobilier, est un redoutable homme d’affaires. Ce fils d’entrepreneur ne veut rien laisser au hasard. Tout doit être planifié si l’on veut réussir dans la vie. «Il est partout, il vérifie chaque détail afin que les choses se déroulent dans de meilleures conditions», confient ses plus proches collaborateurs.

Marché immobilier

Pour ce qui est du développement immobilier, Claude Lachance déplore le fait que les lois actuellement en place n’encouragent pas l’esprit entrepreneurial. Selon lui, il y a certaines législations qui ralentissent les initiatives, ce qui peut nuire au développement économique du Québec à long terme.

Évoquant le marché immobilier résidentiel du Québec, Claude Lachance estime qu’il devrait connaître un regain d’activité l’année prochaine. Cette analyse corrobore l’estimation de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ).

Ainsi, après deux années de recul, le nombre de ventes devrait grimper de 2 par rapport à 2014.

La FCIQ attribue ce retour à la croissance à une légère amélioration du marché du travail, à un solde migratoire positif et aux taux d’intérêt encore très bas.

Les hausses de prix sont cependant «plutôt timides» en 2015, pour une troisième année de suite, a précisé la FCIQ. Quant au nombre d’inscriptions de propriétés à vendre, il devrait grimper pour une cinquième année consécutive en 2015, mais plus lentement. Le marché devrait être équilibré ou à l’avantage des acheteurs, «comme c’est le cas actuellement», note la FCIQ.

Pour davantage d’information, visitez le www.lemurray.ca

 

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