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Arts et culture

Le musée d’art de Craiova : le fleuron des palais roumains

Dans cet épisode de « Plus grand que nature : l'architecture à travers les âges », nous visitons une maison qui abrite aujourd'hui une importante collection d'œuvres d'art

Par Deena Bouknight
6 novembre 2024 16:57 Mis à jour: 6 novembre 2024 16:57

L’architecture du musée d’art de Craiova, en Roumanie, sert d’écrin à certaines des plus belles peintures et sculptures roumaines, de l’époque médiévale à la modernité. Il a été construit comme palais pour Constantin Mihail (Michael Constantine) entre la fin des années 1800 et le début des années 1900, sur la base d’un projet original de l’architecte Paul Gottereau. Le bâtiment est devenu un musée d’art dans les années 1950.

Éclectique dans sa conception, le palais présente un mélange de classicisme académique français, un style influencé par l’art de l’Académie française de Rome, et d’éléments du baroque tardif, définis par le luxe et la grandeur.

Bien que Paul Gottereau ait apparemment glané des idées de conception dans d’autres palais français, comme le palais de Cheverny dans la vallée de la Loire, son objectif était de parvenir à une symétrie tout en présentant simultanément la richesse et l’opulence de son propriétaire.

Le musée abrite des meubles hollandais, flamands, italiens et français et plus de 8000 œuvres d’art européennes et roumaines.

La porte cochère est un passage couvert que les invités du palais traversent en s’approchant. Un fronton sculpté au-dessus contient des motifs grecs, notamment la flore et la faune. (Paul Horia Malaianu/Shutterstock)
Le marbre de Carrare, extrait uniquement en Italie, a été utilisé dans tout le palais, y compris dans les escaliers. Une large rampe à colonnes, des volutes sculptées et un hublot à cadre et à vitres profondes offrent une vue imprenable en montant. (Paul Horia Malaianu/Shutterstock)
La porte d’entrée est ornée de volutes circulaires au-dessus de l’arc. Des colonnes surmontées de fer et ornées d’images de têtes de loup sculptées et d’autres ornements encadrent le portail. Le chauffage, le martelage, le façonnage et l’ajustage ont été des opérations minutieuses qui ont été nécessaires pour créer cette porte en fer forgé à la fois artistique et fonctionnelle. (Paul Horia Malaianu/Shutterstock)
Au lieu d’un escalier complet, des plates-formes en marbre de Carrare recouvertes d’une moquette rouge et dotées de rampes en fer forgé distinguent de façon unique la cage d’escalier intérieure. Un banquet d’éléments de design extrêmement complexes éblouit les visiteurs lorsqu’ils pénètrent dans cet espace. Des armoiries dorées et profondément moulées encadrent l’une des fenêtres du plafond de l’atrium. Les colonnes corinthiennes classiques qui soutiennent les ouvertures arquées sont visibles sous tous les angles. (Ana del Castillo/Shutterstock)
Ici, deux portes encadrent une niche statuaire. Des panneaux garnis de moulures décoratives se trouvent entre et à côté de chaque porte. Des panneaux verticaux plus petits, également garnis de moulures, sont alignés à la base de chaque panneau. Les portes assorties sont surmontées d’épaisses moulures en forme d’ogive. (Ana del Castillo/Shutterstock)
En regardant le balcon du deuxième étage, on découvre une rampe en fer forgé ornée d’un motif à volutes, entourée à la fois d’une couronne richement détaillée et dorée et d’un ensemble de bandes décoratives garnies de moulures. Des lustres en cristal et en laiton soulignent l’ouverture. L’une des fenêtres du deuxième étage est surmontée d’un châssis doré embelli représentant un personnage entouré de chérubins enjoués. (Ana del Castillo/Shutterstock)
La salle de bal du palais expose désormais des œuvres d’art. Un lustre en cristal de Murano est suspendu à un médaillon moulé et doré au plafond. Des encadrements moulés et dorés mettent en valeur certains aspects des traitements muraux détaillés. Ces encadrements dorés sont répétés de manière plus subtile à la base des portes. (Ana del Castillo/Shutterstock)
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