Vendredi dernier, le trompettiste et compositeur franco-libanais Ibrahim Maalouf a été condamné à de la prison avec sursis pour l’agression d’une collégienne.
Le 23 novembre, Ibrahim Maalouf a été condamné par le tribunal correctionnel de Créteil pour une agression sexuelle sur une collégienne qui avait 14 ans au moment des faits.
Désormais âgée de 18 ans, la victime a expliqué que le musicien l’avait embrassée une première fois à la sortie d’un cinéma en 2013.
Une version démentie par Ibrahim Maalouf qui affirme au contraire avoir repoussé la jeune fille : « Je lui ai pris les poignets, je me suis éloigné d’elle, sans la brusquer. »
Selon la victime, M. Maalouf l’aurait de nouveau embrassée deux jours plus tard dans son studio d’enregistrement, à Ivry-sur-Seine, où elle faisait un stage.
« Je sentais son sexe derrière moi sur mes fesses», avait-t-elle expliqué aux enquêteurs, déclarant qu’il l’avait « attrapée par le bassin ».
Un épisode dont le trompettiste prétend qu’il ne s’est jamais produit.
« En aucun cas je n’ai eu d’attirance physique ou sexuelle» pour cette « adolescente », a-t-il assuré pendant l’audience, regrettant de « ne pas avoir su mettre des limites ».
Ce sont les parents de la jeune fille qui avaient signalé les faits à la police un an après. Entre temps, la victime avait commencé à se scarifier et à connaître des troubles alimentaires sévères.
Elle s’était confiée à un médecin avant de subir plusieurs opérations et d’entamer une thérapie.
L’avocate du musicien de 38 ans, lauréat de quatre Victoires de la musique et d’un César de la meilleure musique de film pour Dans les forêts de Sibérie, a plaidé la thèse du « dépit amoureux », soutenant que la jeune fille « aurait souhaité que cette transgression continue ».
Le procureur de la République avait requis 6 mois de prison avec sursis contre Ibrahim Maalouf.
« Comment voulez-vous qu’une jeune fille dont l’état de santé s’est objectivement dégradé, mente, pour rien, juste parce qu’elle aurait été vexée d’avoir été éconduite ? », a souligné le magistrat.
Le prévenu a finalement été reconnu coupable et condamné à 4 mois de prison avec sursis assortis de 20 000 euros d’amende.
Peu de temps après l’annonce du verdict, Ibrahim Maalouf a publié un tweet qui a suscité de vives critiques :
Face aux nombreuses réactions indignées des internautes, le message a rapidement été retiré des réseaux sociaux.
« Scandalisé » par sa condamnation, Ibrahim Maalouf a décidé de faire appel du jugement.
« Il est hors de question que l’on reste là-dessus », a-t-il confié sur Europe 1.
« La peine est légère considérant l’impact sur la victime, mais elle est d’abord symbolique », a pour sa part estimé l’avocat de la victime.
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