Le delphinarium était l’attraction phare du Parc Astérix depuis sa création en 1989.
Le Parc Astérix a annoncé ce lundi la fermeture de son delphinarium, qui comptait huit dauphins, alors que la proposition de loi contre la maltraitance animale visant à interdire la détention de cétacés doit être débattue mardi à l’Assemblée nationale. Cette décision a été confirmée par Nicolas Kremer, le directeur général du Parc.
Dans un communiqué publié sur son site, le Delphinarium du célèbre parc d’attractions situé dans l’Oise, datant de 1989, indique que cette « décision de fermeture repose sur la volonté de se concentrer sur son activité historique de parc d’attraction ». « Nous y réfléchissons depuis des années. Je dirais même que la décision a été prise depuis trois ans. Nous avons discuté avec les spécialistes, les scientifiques, les associations », a affirmé lundi au Parisien le directeur général du parc, Nicolas Kremer.
Mardi débutera à l’Assemblée nationale l’examen en première lecture de la proposition de loi de lutte contre la maltraitance animale. Ce texte prévoit notamment que la détention et la reproduction des cétacés en captivité soit interdite, tout comme leur participation à des spectacles. En France, trois établissements en possèdent : le Parc Astérix, Planète Sauvage en Loire-Atlantique et Marineland dans les Alpes-Maritimes.
En septembre 2020, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, avait présenté des mesures pour le « bien-être de la faune sauvage captive », en s’engageant à la fermeture des delphinariums et de la reproduction en captivité des dauphins.
Réintroduction en milieu naturel impossible
Les huit dauphins du Parc Astérix seront « transférés lors du premier trimestre 2021 dans des delphinariums parmi les 27 européens reconnus par les instances scientifiques et gouvernementales, répondant aux meilleurs critères de bien-être animal énoncés par l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA) et respectant les impératifs de l’Association européenne des mammifères aquatiques (EAAM) quant à la juste mixité génétique », indique le parc détenu par le groupe Compagnie des Alpes.
Pour Nicolas Kremer, « c’est la solution qui est apparue la meilleure pour leur assurer de bonnes conditions de vie. La réintroduction en milieu naturel est impossible pour ces animaux élevés en captivité. Les sanctuaires marins sont seulement à l’état de projets », a-t-il déclaré au Parisien, précisant que « 50% des visiteurs » venaient voir le spectacle avec les dauphins. « Par leur âge, leur origine majoritairement captive et l’éloignement géographique de leurs populations d’origines, ces dauphins ne pouvaient pas être considérés comme des animaux pouvant faire l’objet d’un programme de réintroduction offrant toutes les certitudes quant à leur sécurité », précise M. Kremer.
En septembre 2020, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili avait présenté des mesures pour le « bien-être de la faune sauvage captive », en s’engageant à la fermeture des delphinariums et de la reproduction en captivité des dauphins.
Fermé en raison des restrictions liées à l’épidémie du virus chinois, le parc – qui accueille plus de 2 millions de visiteurs à l’année – a programmé sa réouverture pour le 3 avril.
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