Le parcours d’un médecin en pharmacie pour vaincre la rhinite allergique et l’asthme à long terme

Wei-Yu Lin est docteur en pharmacie à Taïwan. Depuis l’enfance, il souffrait d’asthme et de rhinite allergique. Il avait essayé divers traitements médicaux sans obtenir de résultats significatifs. À un moment donné, il a cru qu’il ne se remettrait jamais de ces afflictions. Cependant, un tournant s’est produit lorsqu’il avait 26 ans.

Un matin d’octobre 2000, M. Lin s’est réveillé et a réalisé que son nez était dégagé. Jusque-là, il avait souffert d’une grave congestion nasale, surtout la nuit. Il avait l’habitude de respirer par la bouche pendant son sommeil et se réveillait souvent au milieu de la nuit, la gorge sèche et inconfortable.

« Que s’était-il donc passé ? Il s’est alors souvenu avoir assisté la veille, à l’invitation d’un ami, à un atelier sur le Falun Gong, organisé par l’association de médecine traditionnelle chinoise de l’université médicale de Kaohsiung. Cependant, il n’avait fait ces exercices que pendant 30 minutes. « La pratique du Falun Gong pendant une courte période aurait-elle pu soulager ma congestion nasale ? », s’était-il demandé.

Le Falun Gong, ou Falun Dafa, consiste en cinq exercices harmonieux, incluant la méditation. Ses principes de « Vérité, Compassion et Tolérance » guident les pratiquants pour élever leur caractère moral et atteindre un bien-être physique et mental. Sept ans après son introduction en 1992, ils étaient environ 100 millions en Chine.

À la suite de la première séance de pratique du Falun Gong de M. Lin, l’amélioration de sa congestion nasale s’était poursuivie pendant plusieurs jours. En discutant avec l’ami qui l’avait initié au Falun Gong, il avait appris les remarquables bienfaits pour la santé associés à cette pratique. Il avait acheté le livre principal du Falun Gong, Zhuan Falun, et l’avait lu en deux jours seulement. Un mois plus tard, il avait participé à un atelier de neuf jours sur le Falun Gong, dans l’espoir de voir si cette pratique améliorerait sa santé.

Depuis son enfance, M. Lin avait dû se rendre fréquemment à l’hôpital. Issu d’un milieu modeste, son père consacrait souvent la moitié de son salaire aux frais médicaux.

M. Lin avait des antécédents familiaux d’allergies. En plus d’une rhinite allergique sévère, il souffrait également d’asthme. Lors des crises d’asthme, il toussait intensément, avait du mal à respirer et devait parfois se rendre aux urgences. Occasionnellement, il ressentait également des douleurs thoraciques inexpliquées. À l’âge de 18 ans, lors d’un bilan de santé effectué dans le cadre du service militaire, les médecins avaient diagnostiqué un grave problème de fonction pulmonaire, ce qui l’avait exempté du service militaire. Par la suite, alors qu’il préparait son doctorat à l’université de médecine de Kaohsiung, ses symptômes s’étaient aggravés en raison de la mauvaise qualité de l’air local.

Après avoir pratiqué le Falun Gong, M. Lin a constaté une amélioration progressive de ses symptômes de congestion et d’écoulement nasal, qui ont complètement disparu en l’espace de six mois. En outre, les symptômes d’oppression et de douleur thoraciques ont disparu dans le même laps de temps. Depuis qu’il a commencé à pratiquer, il n’a pas eu de crise d’asthme. Aujourd’hui, 23 ans se sont écoulés. Il est âgé de 49 ans.

Les défis de la guérison de la rhinite allergique et de l’asthme

La rhinite allergique est une réaction excessive du système immunitaire à des substances normalement inoffensives, entraînant une inflammation de la muqueuse nasale. Cette réaction peut également affecter les poumons et les voies respiratoires de certaines personnes, et est à l’origine des symptômes d’asthme.

La rhinite allergique et l’asthme sont des affections allergiques courantes chez les enfants, souvent associées.

L’asthme est une inflammation chronique des voies respiratoires, causant leur rétrécissement, leur gonflement et la production excessive de mucus. Lors d’un épisode d’asthme, les symptômes peuvent inclure la toux, une respiration sifflante, une oppression thoracique et des difficultés à respirer, les cas les plus graves pouvant mettre la vie en danger. C’est une maladie fréquente qui touche plus de 4 millions de personnes en France.

La prévalence de l’asthme en France est de 5-7 % chez l’adulte. Celle de la rhinite allergique est de 20 % des enfants de plus de 9 ans et 30 % des adultes.

L’asthme et la rhinite allergique sont actuellement incurables, on ne peut qu’atténuer les symptômes. Les méthodes de soulagement les plus courantes comprennent l’utilisation de stéroïdes ou d’antihistaminiques, qui peuvent avoir des effets secondaires. En outre, les patients peuvent opter pour l’immunothérapie allergénique, qui consiste en une exposition progressive à de petites quantités d’allergènes afin de réduire la gravité des allergies.

Malgré près de sept ans d’immunothérapie allergénique, l’état de santé de M. Lin ne s’était pas amélioré ; au contraire, les symptômes s’étaient aggravés. Il avait finalement décidé d’abandonner le traitement. À ce moment-là, le médecin l’avait informé que les allergies pourraient s’aggraver avec l’âge.

Limites et perspectives de la médecine moderne

M. Lin est actuellement directeur du département de pharmacie de l’hôpital Kinmen, au ministère de la Santé et du Bien-être social de Taïwan. Son parcours de patient de longue date à un individu en bonne santé, combiné à son implication active dans le domaine des soins de santé, l’a incité à réfléchir aux limites de la médecine moderne et au potentiel des développements futurs.

« La médecine moderne adhère aux principes de la science empirique, exigeant des preuves visibles et vérifiables pour valider ses affirmations. En me basant sur mon expérience personnelle, après avoir lu le livre Zhuan Falun et pratiqué les exercices, une condition que les médecins considéraient comme incurable s’est en fait améliorée. Cela fournit des preuves tangibles, conformes aux principes de la médecine empirique. « Cependant, de nombreuses personnes sont limitées par le cadre scientifique existant, qualifiant des pratiques comme le qigong de non scientifiques et considérant l’adhésion à la médecine occidentale comme la seule approche », selon M. Lin.

M. Lin souligne qu’il n’est pas le seul ; de nombreuses personnes atteintes de maladies incurables se sont rétablies grâce à la pratique du Falun Gong. Les données statistiques le confirment.

Au début des années 1990, l’Administration générale du Sport de Chine a mené une enquête aléatoire auprès des pratiquants du Falun Gong. Sur les dizaines de milliers de personnes interrogées, 77,5 % avaient déclaré avoir guéri de leur maladie et 20,4 % avoir vu leur état s’améliorer. Le taux d’efficacité global atteignait 97,9 %.

En outre, une enquête par questionnaire, menée entre octobre 2002 et février 2003 et impliquant plus d’un millier de pratiquants taïwanais du Falun Gong, a révélé que les personnes atteintes de maladies chroniques comme les maladies cardiaques, le diabète, les problèmes pulmonaires et l’hypertension artérielle avaient connu une amélioration ou une guérison de 70 à 89 % après avoir pratiqué le Falun Gong.

Dans une étude présentée lors de la réunion annuelle 2016 de l’American Society of Clinical Oncology, 152 cas de pratiquants de Falun Gong atteints d’un cancer en phase terminale ont été analysés. L’étude a montré que 147 personnes (96,7 %) avaient fait état d’une guérison complète des symptômes, 60 cas ayant été confirmés par les médecins traitants.

M. Lin souligne que la science moderne qualifie l’étude de phénomènes extraordinaires, tels que le qigong, de « parapsychologie », la considérant comme une science non conventionnelle. Si les scientifiques pouvaient aborder ces phénomènes avec une perspective impartiale, cela pourrait potentiellement faire avancer la science humaine.

« Actuellement, la science empirique moderne se concentre sur l’étude des raisons pour lesquelles les gens tombent malades, mais ne s’intéresse pas aux raisons pour lesquelles les gens restent en bonne santé. Si les scientifiques pouvaient étudier de manière impartiale les pratiquants du Falun Gong, en explorant les raisons pour lesquelles ils ne sont pas malades, je pense que cela apporterait une contribution substantielle à la science humaine et à la santé », explique M. Lin.

En fait, les recherches existantes ont confirmé les bienfaits du Falun Gong pour la santé sous différents angles, notamment la régulation de la fonction immunitaire. Une étude menée par l’équipe de Lili Feng au Baylor College of Medicine aux États-Unis a découvert un mécanisme unique de régulation bidirectionnelle dans les cellules immunitaires des pratiquants de Falun Gong. Dans des conditions normales, leurs neutrophiles avaient une durée de vie plus longue et une meilleure activité de maintenance que ceux des personnes « normales », les rendant plus efficaces pour protéger l’organisme. Il est intéressant de noter que dans un état inflammatoire, ces neutrophiles subissaient une mort cellulaire rapide après avoir éliminé les pathogènes, permettant de faciliter la résolution rapide de l’inflammation et d’empêcher une réponse immunitaire excessive qui aurait potentiellement conduit à une « tempête de cytokines ».

Comment la femme et la fille de M. Lin ont bénéficié du Falun Gong

Influencée par M. Lin, Mme Lin, Chin-Ni Hu, a également commencé à pratiquer le Falun Gong. Auparavant, elle souffrait de menstruations irrégulières avec un flux insuffisant, accompagnées d’anémie et d’hypotension, ce qui l’obligeait à recourir tout au long de l’année à une combinaison de médecine traditionnelle chinoise et occidentale. Avant de pratiquer le Falun Gong, elle avait manqué son cycle menstruel pendant quatre mois consécutifs. Miraculeusement, après seulement un mois de pratique, ses menstruations avaient repris, et l’anémie et l’hypotension étaient revenues à la normale peu de temps après.

Mme Lin a déclaré que leur fille de 11 ans pratiquait le Falun Gong avec eux depuis sa plus tendre enfance et qu’elle était en excellente santé depuis sa naissance. Même lorsqu’elle a parfois de la fièvre, celle-ci disparaît naturellement en un ou deux jours, et elle n’a jamais eu besoin d’antibiotiques ou de médicaments pour réduire la fièvre.

Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, M. Lin a non seulement amélioré son bien-être, mais il a également réussi sa carrière et acquis une certaine sagesse dans la vie. Il admet : « La pratique du Falun Gong a renforcé ma sagesse, me rendant plus tolérant face aux conflits interpersonnels. C’est pourquoi j’ai pu progresser constamment sur le chemin de la vie et de la carrière. »

M. Lin se rappelle qu’avant de pratiquer le Falun Gong, alors qu’il menait des expériences pour obtenir son doctorat, il lui arrivait de manipuler des données pour que les résultats paraissent plus aboutis et plus parfaits. Cependant, après avoir pratiqué le Falun Gong, son approche des expériences a connu des changements significatifs. « Je suis devenu plus sincère, je me suis abstenu de toute tromperie et je me suis concentré sur la réalisation d’expériences avec diligence. En fin de compte, j’ai terminé mes études avec succès, même lorsque les données expérimentales ne semblaient pas favorables. Je crois que le fait de faire face à tout avec sincérité permet d’obtenir de meilleurs résultats », avoue-t-il.

Après avoir obtenu son doctorat, M. Lin a enseigné avant d’occuper un poste de pharmacien à l’hôpital de Kinmen. En sept ans et demi, il a été promu directeur du département de pharmacie. Il attribue sa promotion au Falun Gong, soulignant que son adhésion aux principes de vérité, de compassion et de tolérance a guidé sa conduite professionnelle. En suivant ces principes, il est devenu plus tolérant et plus prévenant envers les autres.

« Lorsque je suis confronté à des tâches difficiles que tout le monde évite, je m’avance souvent pour assumer les responsabilités », ajoute-t-il. Avec un sourire, Mme Lin explique que son mari est toujours désintéressé, que ce soit au travail, à la maison ou au sein de la communauté. Lors du dîner annuel de l’hôpital, il inscrit son nom pour travailler ce jour-là, ce qui permet à ses collègues de profiter de l’événement et de participer au tirage au sort. Les jours fériés, au lieu de rester chez lui comme les autres, M. Lin partage sa tondeuse à gazon avec ses voisins pour les aider à tondre ou à débroussailler.

M. Lin ajoute que la pratique du Falun Gong lui a appris à aborder les difficultés avec un état d’esprit serein. « Dans le passé, lorsque j’étais confronté à des problèmes, je me creusais les méninges, et même dans ce cas, la solution n’était pas garantie. Après avoir pratiqué, chaque fois que je rencontrais des situations difficiles, en particulier dans le cadre de mon travail à l’hôpital, je les mettais d’abord de côté. C’est parce que [maintenant] je pense que les choses s’arrangeront naturellement au moment opportun. Finalement, lorsque le moment de les aborder arrive, diverses solutions émergent souvent, dont certaines auxquelles je n’aurais jamais pensé. Il est intéressant de noter que ce genre d’événement se produit assez fréquemment. »

Il pense que derrière la sagesse se cache le pouvoir de la bonté. « Quoi qu’il arrive, nous essayons toujours d’interpréter les actions des autres d’un point de vue plus bienveillant. C’est pourquoi, en fin de compte, cela conduit souvent à un meilleur résultat, et les solutions que nous trouvons ont tendance à être plus harmonieuses. »

Les actes de gentillesse améliorent le bien-être physique et mental

Une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) a révélé que, par rapport aux personnes qui privilégient le plaisir matérialiste, celles qui ont des objectifs de vie clairs et des tendances altruistes présentent une expression génétique pro-inflammatoire réduite et une expression génétique antivirale accrue, ce qui suggère un niveau plus élevé de réponses anti-inflammatoires et antivirales.

Le fait d’aider régulièrement les autres contribue également à améliorer le bien-être émotionnel et à favoriser un bonheur durable. Dans une étude publiée dans la revue Emotion, les participants ont été répartis au hasard dans un groupe parmi quatre, chacun étant chargé d’accomplir trois actes de gentillesse pour lui-même, trois actes de gentillesse pour les autres, trois actes en faveur du monde, ou de maintenir sa routine habituelle. Chaque groupe a ensuite été invité à documenter ses actions. Les résultats ont révélé que, par rapport à l’accomplissement d’actes de bonté pour soi-même, l’accomplissement d’actes de bonté envers les autres ou pour le monde a entraîné une augmentation des émotions positives comme l’amour, la confiance, la gratitude ou la fierté, ainsi qu’une réduction des émotions négatives comme l’anxiété, l’auto culpabilisation (sentiment de culpabilité) ou la tristesse. De plus, le bonheur dérivé des actions altruistes a continué à avoir un effet pendant deux semaines après la fin du programme.

Une étude menée par Margaret Trey, psychologue conseillère à l’université d’Australie du Sud, a montré que la pratique du Falun Gong, guidée par les principes de vérité, de compassion et de tolérance, contribue à l’amélioration générale de la santé physique et mentale des pratiquants. Dans le cadre d’une enquête par questionnaire en ligne, 360 pratiquants de Falun Gong du monde entier (à l’exclusion de la Chine) et 230 de leurs amis et membres de leur famille non-pratiquants ont été invités à répondre au questionnaire. L’enquête a révélé que, par rapport au groupe de contrôle composé d’amis et de parents de pratiquants du Falun Gong, les pratiquants du Falun Gong sont plus optimistes quant à leur santé. En ce qui concerne la santé mentale, plus de 80 % des pratiquants ont déclaré se sentir calmes et pleins d’énergie la plupart du temps, alors que seulement 44 % des non-pratiquants ont fait état de sentiments similaires.