Après l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de français, dans son lycée à Arras ce vendredi 13 octobre, une minute de silence était organisée lundi 16 octobre dans tous les établissements scolaires de France, afin de rendre hommage à cet enseignant ainsi qu’à Samuel Paty, enseignant d’histoire décapité il y a 3 ans, jour pour jour. De nombreuses perturbations ont été recensées pendant cet hommage.
Mardi 17 octobre, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal était intervenu à l’Assemblée nationale afin de dénoncer les « les 179 élèves (qui) ont fait (le) choix de perturber ce recueillement, de provoquer l’école et d’insulter la mémoire de nos professeurs ».
« Conformément aux engagements que j’avais pris devant les Français, ce sont 179 saisines du procureur de la République qui partent ce jour pour engager des poursuites contre ces élèves », avait ainsi tancé le ministre de l’Éducation, précisant en outre que « pour les cas les plus graves, plusieurs dizaines d’entre eux, qui relèvent de l’apologie du terrorisme, j’ordonne ce jour l’exclusion de ces élèves dans l’attente des procédures disciplinaires ».
Et Gabriel Attal avait alors conclu en martelant, visiblement en colère : « À un moment, la tolérance ça va, la bienveillance, ça va, et le pas de vague, c’est fini ».
Un bilan revu à la hausse
Ce mercredi 18 octobre, le bilan a du être revu à la hausse, et le ministère de l’Éducation nationale a annoncé « 357 perturbations et contestations ».
Parmi ces incidents relevés, un élève a menacé de « mettre une bombe », deux se sont réjouis qu’un « prof soit mort », deux autres ont « simulé des tirs d’armes », selon l’entourage du ministre.
En novembre 2020, après l’assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), l’Éducation nationale avait recensé dans un premier temps « 400 violations » lors de la minute de silence organisée. Le bilan avait finalement grimpé à 793 incidents « en raison du délai de remontée des signalements », selon un bilan du ministère.
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