La principale organisation patronale britannique, la CBI, a annoncé lundi la mise en retrait de son patron Tony Danker, visé par des allégations à propos de son « comportement sur son lieu de travail », le temps d’une enquête.
Selon le quotidien The Guardian, une plainte formelle a été déposée par une employée de la CBI en raison de « contacts non sollicités », considérés comme du « harcèlement sexuel », liés à des remarques verbales mais aussi de nombreux messages sur plus d’un an « certains avec un langage sexuellement suggestif ».
La CBI indique dans son communiqué avoir été informé « en janvier (…) d’une allégation concernant la conduite sur son lieu de travail » de son directeur général, mais ajoute avoir alors estimé après examen approfondi qu’un processus disciplinaire n’était pas nécessaire. L’organisation dit avoir eu connaissance jeudi de nouveaux éléments dans cette affaire et avoir « pris des mesures pour commencer une enquête indépendante », selon son communiqué.
Enquête en cours
« Tony Danker a demandé à se mettre en retrait de son rôle de directeur général », a ajouté dans son communiqué l’organisation, qui dit prendre la question « très au sérieux » mais souligne que « jusqu’à ce que cette enquête soit terminée » les nouvelles allégations « ne sont pas prouvées ».
Le CBI a fait appel à un cabinet d’avocats pour mener l’enquête, selon le Guardian, qui dit avoir approché la CBI la semaine dernière sur la question, mais aussi sur des « allégations supplémentaires » liées à d’autres membres du personnel de l’organisation.
Tony Danker, directeur général de la CBI depuis novembre 2020, s’est dit « mortifié d’entendre qu’il a offensé ou causé de l’anxiété à quelque collègue que ce soit. C’était complètement involontaire et je m’excuse abondamment », selon des propos rapportés par le quotidien.
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