Le PCC et les organisations terroristes, des cousins proches

« Qui se ressemble s’assemble », dit le proverbe.

Il est notoire que le Parti communiste chinois (PCC) soutient l’Iran et d’autres sponsors du terrorisme, qui à leur tour soutiennent des groupes terroristes comme le Hamas.

Lors du dernier conflit en date, le PCC s’est prononcé en faveur du Hamas et contre Israël, décevant ainsi les espoirs nourris de longue date par les gouvernements israéliens successifs, qui pensaient que s’ils entretenaient des relations conciliantes avec le PCC, ce dernier ne soutiendrait plus autant les ennemis d’Israël.

Michael Pillsbury, spécialiste de la Chine et diplomate américain de longue date depuis l’administration du président Richard Nixon, a rappelé, dans une interview accordée à Epoch Times, qu’un espion russe lui avait dit un jour, alors que le président Nixon se rapprochait du PCC : « Ils nous ont roulé dans la farine, et ils feront la même chose avec vous ».

Le PCC est heureux de soutenir autant de chaos que possible pour affaiblir les États-Unis et les pays qui soutiennent encore la liberté. Les dirigeants israéliens, ainsi que ceux d’autres pays, se comportent depuis des années comme des adolescents qui pensent que tout tourne autour d’eux, sans vouloir voir la véritable situation dans son ensemble. Dans sa longue marche pour détrôner les États-Unis, le PCC soutiendra toujours les ennemis de l’Amérique. On espère que les dernières semaines serviront au moins d’horrible rappel à l’ordre.

Il existe de profondes similitudes entre le PCC et les organisations terroristes. Les deux créatures ont une nature similaire, différente de celle des pays et des organisations normales. Les deux créatures ont des « empreintes digitales » similaires.

Pour semer la confusion dans la population, le PCC et les organisations terroristes se confondent avec l’État. « Le PCC est la Chine », « le Hamas représente le peuple palestinien ». Ainsi, selon cette logique tordue, si vous êtes un Chinois patriote, vous devez soutenir le PCC et tout ce qu’il fait. Si vous ne faites même que douter de certaines actions du PCC, vous devenez un traître à la Chine. Il en va de même pour les organisations terroristes et les régimes totalitaires : Si vous êtes un Palestinien patriote, vous devez soutenir le Hamas et tout ce qu’il fait. Si vous ne soutenez pas certaines actions du Hamas, vous agissez en traître envers le peuple palestinien.

Dans les pays normaux, les citoyens et les étrangers peuvent facilement faire la distinction entre un pays, son peuple et le gouvernement en place.

Le PCC ne se soucie pas de ses citoyens. Il les considère comme sa propriété, comme des biens, pour en faire ce qu’il veut et s’en débarrasser si nécessaire. Au cours de sa longue et infâme histoire, plus de 70 ans de pouvoir — avant même le Covid-19 — environ 90 millions de citoyens sont morts de causes non naturelles. Les dirigeants du PCC ne sont pas troublés par la perspective de perdre la moitié de la population chinoise dans une guerre potentielle avec les États-Unis. De même, les organisations terroristes traitent leurs propres citoyens comme des biens et des outils. Elles cachent des moyens militaires sous des écoles et des hôpitaux pour mettre leurs adversaires dans une situation de zugzwang (ndt. un terme allemand utilisé dans le jeu d’échecs pour décrire une situation où le joueur qui doit jouer se trouve désavantagé par l’obligation de faire un coup) : ripostez et vous tuerez des civils, ne ripostez pas et nous gagnerons cette manche — et plus il y a de civils blessés, meilleure est la propagande.

Il n’existe aucun moyen réel de conclure un accord à long terme ou de parvenir à la paix avec de telles entités, puisque le seul « objectif final » acceptable, tant pour le PCC que pour les organisations terroristes, est l’anéantissement complet et la soumission de leurs ennemis. Tout accord n’est qu’un état temporaire utilisé pour éviter le désastre et se regrouper. Les seules à honorer de tels accords sont les démocraties occidentales, qui ont été dupées à maintes reprises.

La seule morale est la lutte sans fin pour « créer l’utopie communiste et libérer le prolétariat de l’oppression » ou pour que le Hamas « libère le peuple palestinien ». Dans la poursuite de cette cause déclarée, tous les moyens sont viables, voire considérés comme moraux à utiliser. Le cas échéant, le parti ou l’autorité théocratique compétents délivreront une autorisation. La lutte n’est pas seulement menée contre des ennemis extérieurs, mais aussi contre des ennemis intérieurs. Elle doit être violente et continue.

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont capturés et endoctrinés avec l’idéologie de la haine et de la lutte. Les histoires d’enfants dénonçant leurs parents pendant la révolution culturelle et les vidéos de jeunes enfants à Gaza aspirant fièrement à tuer tous les juifs sont tout aussi abominables.

Comme dans de nombreuses autres dictatures corrompues, l’argent et les ressources destinés au peuple sont détournés par les dirigeants à différents niveaux, laissant une grande partie de la population dans une misère injustifiée et profitant à une minorité — des enfants milliardaires des dirigeants du PCC aux dirigeants multimillionnaires du Hamas qui vivent au Qatar dans le luxe et utilisent des jets privés — alors que les dictatures prêchent la piété et le sacrifice.

Ces deux types d’entités utilisent la souffrance et le désespoir réels des gens, ce qui explique l’efficacité de leur propagande, mais le remède proposé est pire que la maladie. Il corrompt et détruit les sociétés qu’il prétend vouloir « guérir ».

Ces similitudes et d’autres ne sont pas si surprenantes, puisque les organisations terroristes « d’origine » ont été créées par la Russie soviétique pour faire des ravages dans l’Ouest. Et même si le Hamas est ostensiblement une organisation religieuse, il a hérité de la plupart des traits du spectre communiste.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.