Le père d’un militaire assassiné par Mohamed Merah demande à Emmanuel Macron de s’opposer au retour des djihadistes français

9 février 2019 18:04 Mis à jour: 10 juillet 2019 23:18

Père d’un des soldats français assassinés par Mohamed Merah le 15 mars 2012, Albert Chennouf-Meyer vient d’adresser un courrier au chef de l’État afin de l’exhorter à renoncer à son projet de retour des djihadistes français détenus en Irak et en Syrie.

Il y a bientôt 7 ans, Abel Chennouf-Meyer était lâchement assassiné par Mohamed Merah à Montauban. Âgé de 25 ans, le jeune caporal du 17Régiment du génie parachutiste avait été abattu d’une balle dans le dos.

Loin du politiquement correct et de la bien-pensance, le père du militaire a toujours refusé de se plier au diktat médiatique, s’exprimant avec franchise afin de dénoncer les dangers de l’islamisme et l’inaction de la classe politique.

Celui qui n’hésitait pas à pourfendre le concept du vivre-ensemble – « un concept, excusez-moi du mot, que j’ai toujours trouvé con et que je condamne » – dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Valeurs actuelles en novembre 2017, affirmant qu’il « est impossible de vivre avec les islamistes», dénonce aujourd’hui le rapatriement de 130 djihadistes et de leurs enfants en France.

Indigné par le retour de ces terroristes qui ont sciemment choisi de quitter leur pays pour se battre en Irak et en Syrie au nom d’une idéologie mortifère, M. Chennouf-Meyer a adressé un courrier à Emmanuel Macron afin de manifester sa colère et son incompréhension. Une lettre que la rédaction de Valeurs actuelles s’est procuré.

« Vous n’êtes pas sans savoir que parmi les islamistes de retour, il y a des individus qui ont contribué à aider le terroriste musulman Mohamed Merah, l’assassin de sept innocentes personnes dont trois enfants de moins de huit ans ainsi que mon fil, Abel, alors âgé de 25 ans. Je pense plus particulièrement au retour de Quentin Le Brun, originaire du Tarn », écrit M. Chennouf.

« Je vous demande solennellement de surseoir à cette décision, voire à refuser leur retour et les confier à la Syrie, pays souverain et apte à les juger », ajoute-t-il.

Outré par le fait que des terroristes islamistes soient autorisés à rentrer dans l’Hexagone après avoir perpétré Dieu sait quels forfaits aux côtés de Daech, leur retour en France constituant une sérieuse menace pour tous les Français, le père du parachutiste tué à Montauban se dit déterminé à se faire justice lui-même, et ce, quoi qu’il puisse lui en coûter.

« Je jure sur l’honneur, sur la mémoire d’Abel, mon enfant arraché très tôt à la vie à cause des préceptes arriérés d’une secte, que je ne resterai pas inactif. Mon avenir est derrière moi, je mettrai tout en œuvre pour éliminer les assassins de mon fils. L’islam m’a enlevé un fils, je ne peux pas laisser vivre paisiblement les complices de l’assassinat de mon fils de retour 7 ans après leur forfaiture. S’il faut tuer, je le ferai ! L’État, l’armée, la république a oublié ses enfants, moi je n’oublie pas mon fils ! »

« Monsieur le président, votre devoir premier selon la Constitution est de protéger le peuple. Je ne vous demande rien d’autre que d’empêcher ce barbare de revenir dans le pays qui l’a vu naître et dont il a contribué à tuer plus de 250 concitoyens », conclut le père du soldat assassiné en faisant référence au djihadiste Quentin Le Brun.

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