Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a gagné 16 cents pour clôturer à 52,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a fini à 58,15 dollars, en hausse de 27 cents par rapport à la clôture de mardi.
Lors de la semaine achevée le 13 octobre les réserves commerciales de brut ont diminué de 5,7 millions de barils pour s’établir à 456,5 millions selon le département américain de l’Énergie (DoE). Les analystes tablaient sur un repli moins prononcé de 3,25 millions de barils.
« Nous estimons que ce rapport est plutôt neutre pour les marchés, mais uniquement parce que les marchés avaient déjà intégré l’idée que les réserves baisseraient nettement après le rapport de l’American petroleum institute (API) », ont estimé les analystes de DNB Markets.
L’API, une fédération privée qui publie ses données la veille du DoE mais dont les chiffres sont jugés moins fiables que ceux du gouvernement, avait fait état d’une baisse de 7 millions de barils des stocks de brut.
Le rapport du DoE a par ailleurs fait état d’une hausse surprise des stocks de produits distillés, d’une progression des réserves d’essence et d’un ralentissement de la cadence des raffineries, des éléments limitant la progression du prix du baril.
La production de brut s’est aussi légèrement repliée, les États-Unis extrayant en moyenne 8,41 millions de barils par jour contre 9,48 millions la semaine précédente. Le passage de la tempête Nate dans le sud des États-Unis avait forcé certaines plate-formes à suspendre leurs opérations.
Les investisseurs gardaient par ailleurs un oeil sur la situation en Irak, où les Kurdes ont, face à l’avancée des forces gouvernementales, perdu les champs pétroliers de Kirkouk.
Jusqu’ici, près des trois quarts de la production pétrolière de Kirkouk étaient exportés par le Kurdistan, contre l’avis de Bagdad.
Le ministre irakien du pétrole, Jabbar al-Louaibi, a demandé mercredi à la compagnie British Petroleum (BP) « de prendre au plus vite les mesures nécessaires pour développer les infrastructures pétrolières de Kirkouk ».
« La production de pétrole des champs de Kirkouk (environ 500.000 barils par jour) devrait rapidement reprendre mais il reste à voir si les Kurdes vont permettre à ce pétrole – provenant d’un territoire dont ils se sont retirés mais dont ils estiment qu’il leur revient – d’être transporté à travers des territoires sous leur contrôle », ont relevé les analystes de Commerzbank.
« Il est évident que la situation est à surveiller car les combats entre les forces irakiennes et les milices kurdes peuvent à tout moment s’intensifier mais on n’a pas encore vu de baisse de la production significative, de l’ordre de 500.000 barils par jour », a souligné Gene McGillian de Tradition Energy.
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