Les cours du pétrole plongeaient vendredi, lâchant même temporairement jusqu’à 9% tandis que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés n’ont pas réussi à s’accorder sur des baisses de production.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 46,34 dollars à Londres, en baisse de 7,30% par rapport à la clôture de jeudi, 45 minutes après être tombé à 45,28 dollars, un plus bas depuis juin 2017.
A New York, le baril américain de WTI pour avril perdait 7,58% à 42,42 dollars, après être tombé jusqu’à 41,77 dollars, un plancher depuis août 2016.
La réunion, qui avait officiellement démarré avec un peu plus de six heures de retard après des pourparlers informels, n’a pas permis de sortir de l’impasse, les Russes refusant de nouvelles baisses de production.
« A partir du 1er avril, compte tenu de la décision prise aujourd’hui, personne, ni pays de l’Opep, ni pays de l’Opep+, n’a d’obligation de baisser la production », a déclaré aux journalistes le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, en sortant de la réunion.
Jeudi soir, le cartel avait proposé à Moscou et à ses neuf autres partenaires une coupe collective supplémentaire de 1,5 million de barils par jour pour empêcher l’épidémie de coronavirus d’anéantir les efforts consentis depuis 2017 pour maintenir à flot les cours du brut dans un marché où l’offre est excédentaire.
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