Ce jeudi, le premier migrant hondurien est arrivé sur le territoire guatémaltèque dans le cadre de l’accord sur le droit d’asile de l’immigration entre le Guatemala et les États-Unis, qui désigne la nation comme le troisième pays le plus sûr de l’Amérique latine, selon les médias.
Le Hondurien s’appelle José Ardón Montoya, selon La Hora, et est arrivé à 9 heures sur un vol régulier, au centre de réception des forces aériennes guatémaltèques.
M. Montoya a demandé à rentrer dans son pays pour bénéficier du soutien de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui l’aidera à être transféré dans un centre d’hébergement, où une évaluation médicale sera effectuée pour être ensuite envoyé dans son pays, a déclaré le ministère.
L’accord sur l’asile a été signé en juillet par le ministre du gouvernement, Enrique Degenhart, et par Kevin MacAleenan, l’ancien secrétaire américain à la Sécurité nationale, a déclaré Prensa Libre.
Une partie de la convention stipule que les migrants d’El Salvador et du Honduras peuvent demander l’asile au Guatemala et que les États-Unis peuvent expulser des migrants de ces pays vers le Guatemala en attendant que leur demande d’asile soit résolue.
« Le premier vol en provenance des États-Unis a atterri aujourd’hui avec un citoyen de nationalité hondurienne qui a conclu et concrétisé l’accord de coopération de la convention CA4 signée il y a quelques mois », a déclaré Enrique Antonio Degenhart Asturias, ministre de l’Intérieur, dans un article publié par le ministère, et a ajouté que « plus de gens viendront la semaine prochaine ».
Selon le ministre, les migrants reçus dans le cadre de l’accord entreront dans le centre de surveillance des retours, où ils effectueront leur démarche, livreront leurs objets personnels, rempliront le document correspondant et auront l’option de solliciter la configuration migratoire qu’ils désirent prendre.
« Il est important de dire que le Guatemala va protéger les droits humains de toutes les personnes qui participent au programme ou entrent sur le territoire national. Par exemple, si le citoyen hondurien [dont il est question ici] avait demandé des mesures de protection, l’unité de l’Institut guatémaltèque des migrations, qui est responsable de l’administration de ces procédures, lui aurait donné la possibilité d’entrer dans le système d’hébergement, mais ce ne fut pas le cas. »
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