Le Premier ministre australien Anthony Albanese s’est dit mercredi « très satisfait » de l’accord de plaider coupable conclu par Julian Assange avec la justice américaine, qui a mis fin à une « saga » judiciaire de près de 14 ans.
« Je suis très satisfait qu’à cette occasion, nous ayons obtenu un résultat positif que, je pense, la grande majorité des Australiens réclamaient », a affirmé M. Albanese devant les députés australiens à Canberra.
Les Australiens « auront des points de vue différents sur l’engagement et les activités de M. Assange mais ils seront heureux que cette saga se termine et qu’il puisse retrouver sa famille », a déclaré le chef du gouvernement.
The Australian Government has consistently said that Mr. Assange’s case has dragged on for too long, and that there is nothing to be gained by his continued incarceration.
We want him brought home to Australia. pic.twitter.com/1Ju5u88cH9
— Anthony Albanese (@AlboMP) June 25, 2024
Un « travail prudent, patient et déterminé »
La conclusion de l’affaire visant Julian Assange est le résultat d’un « travail prudent, patient et déterminé, un travail dont je suis fier », s’est félicité M. Albanese. « J’ai dit de manière répétée qu’il n’y avait rien à gagner de son maintien en détention, et je suis satisfait qu’il soit sur le chemin du retour vers l’Australie. »
« Quels que soient vos points de vue sur ses activités, et ils pourront être divers, l’affaire (visant) M. Assange a traîné depuis trop longtemps », a ajouté M. Albanese.
Anthony Albanese a confirmé que l’ambassadeur d’Australie aux États-Unis, Kevin Rudd, et le haut-commissaire d’Australie au Royaume-Uni, Stephen Smith, accompagnent tous deux M. Assange à bord de l’avion qui le transporte mercredi vers l’Australie.
Conformément à un accord conclu avec la justice, le lanceur d’alerte australien et fondateur de WikiLeaks, accusé d’avoir publié des centaines de milliers de documents confidentiels américains dans les années 2010, a plaidé coupable d’obtention et de divulgation d’informations sur la défense nationale.
Interdiction de retourner aux aux États-Unis sans autorisation
Julian Assange est un « homme libre » pour la justice américaine depuis une audience tenue mercredi au tribunal fédéral américain de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord.
« Vous pourrez sortir de cette salle d’audience en homme libre », a déclaré la juge Ramona V. Manglona au terme d’une rapide audience au tribunal fédéral américain de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord.
M. Assange n’aura toutefois pas le droit de retourner aux États-Unis sans autorisation, a précisé le ministère américain de la Justice dans un communiqué.
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