Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur, a demandé que trois jeunes Siciliens soient castrés chimiquement s’ils sont reconnus coupables du viol d’une baby-sitter américaine de 19 ans sur la côte Est de la Sicile.
La victime a accusé les suspects arrêtés, Roberto Mirabella, 20 ans, Salvatore Castrogiovanni, 19 ans, et Agatino Spampinato, 19 ans, de l’avoir attirée dans un bar de Catane, en Sicile, avant de la conduire dans un parking et de la violer, selon whatsnew2day.
Ils l’auraient rencontrée dans un bar et lui auraient donné à boire, et après lui avoir proposé de l’emmener dans un autre bar, ils l’auraient plutôt forcée à monter dans une voiture, l’auraient conduite dans une rue inoccupée et l’auraient violée tour à tour.
Après l’arrestation des suspects, Matteo Salvini a écrit sur Twitter le 27 mars : « Pas de clémence pour les vers qui ont violé une touriste. Emprisonnement garanti et castration chimique ! »
La baby-sitter américaine, qui travaillait à Catane depuis 3 mois, est retournée aux États-Unis, selon son avocate, Mirella Viscuso, qui a ajouté qu’elle devrait revenir en Italie pour le procès des agresseurs présumés ou témoigner depuis les États-Unis.
Les trois hommes nient les accusations. Ils ont été identifiés par la police après que l’un d’eux a envoyé à la victime une vidéo de l’abus présumé par le biais des médias sociaux et l’ait invitée à sortir à nouveau le lendemain soir, rapporte The Dailymail.
La femme américaine a également montré à la police des images qu’elle avait filmées des suspects dans le club.
Les relevés téléphoniques publiés par la presse italienne montrent que la femme a essayé d’appeler le 112 (l’un des numéros d’urgence de l’Italie) à plusieurs reprises, et même le 911, pendant les deux heures environ qu’elle était dans la voiture, mais les agresseurs l’auraient arrêtée. Des fragments auraient été enregistrés dans des messages vocaux qu’elle a essayé d’envoyer à une amie via WhatsApp.
Frères et oncle accusés du viol et du meurtre d’une fillette de 12 ans en Inde
Les frères et l’oncle d’une écolière indienne de 12 ans dont le corps sans tête a été retrouvé la semaine dernière ont été accusés de viol et de meurtre.
L’affaire choquante est la dernière agression sexuelle très médiatisée qui a secoué le pays, qui a longtemps lutté contre la violence sexuelle et les mœurs sociales environnantes de honte familiale, d’ « honneur » et de camouflage.
Ses frères sont âgés de 17, 19 et 22 ans, selon les rapports.
La jeune fille, qui n’a pas été nommée par les autorités, a été portée disparue le 13 mars, et sa tête décapitée a été retrouvée avec son corps le lendemain dans un champ agricole près de Berkhedi, rapporte le Hindustan Times.
La police a offert une récompense de 25 000 roupies (320 euros) pour des informations sur le meurtre de la jeune fille, qui appartenait aux Dalits, autrefois connus sous le nom d’ « intouchables », le niveau le plus bas du système de castes rigide de 1 300 ans en Inde.
Les enquêteurs ont déterminé qu’elle avait été violée et étranglée à mort avant qu’on ne lui coupe la tête avec une faucille, a rapporté NDTV.
La famille avait initialement affirmé qu’elle avait été enlevée et tuée par des voisins dans leur village de Sagar en guise de vengeance à la suite d’un conflit foncier.
Le 19 mars, cependant, les autorités ont annoncé que des membres de sa famille étaient accusés de viol et de meurtre. La tante de la jeune fille est également accusée pour son rôle présumé dans le crime.
L’incident s’est produit dans le Madhya Pradesh, un État central très peuplé qui compte le plus grand nombre de cas de viol.
« Nos deux officiers supérieurs ont rassemblé toutes les preuves et enregistré les déclarations des membres de la famille », a déclaré Amit Sanghi, le commissaire de police de Sagar, selon le Hindustan Times. « Quand tout a été reconstitué, nous avons découvert qu’elle avait été violée et assassinée par ses frères et son oncle. »
Le frère aîné de la jeune fille, 22 ans, est accusé d’avoir été le premier à l’enlever et à l’emmener chez son oncle, d’après le rapport de police, a rapporté le New Indian Express.
« Ce jour-là, tout le monde était au chômage, sauf le frère aîné, et profitant de l’occasion, il a violé sa sœur », dit-il. « Pendant l’acte, les deux autres frères, y compris le mineur, sont venus et l’ont violée tous les deux. Pendant ce temps, l’oncle de la jeune fille, qui a la quarantaine, est également passé. Au début, il a grondé tout le monde, puis il l’a violée. »
Quand elle a menacé de le dire à la police, ils l’auraient tuée.
Selon la police, la tante aurait pu être présente pendant l’agression, avoir aidé au meurtre et avoir plus tard tenté de couvrir le crime en impliquant les voisins.
Trois des quatre accusés, dont l’oncle de la fille décédée et ses deux frères, ont été arrêtés, tandis que la police effectue des descentes pour retrouver le frère aîné. La police a déclaré que la tante serait également inculpée, selon les médias.
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