Kelly Kinkade est stoïcien, il est convaincu qu’il faut acquérir de la vertu et accepter les difficultés de la vie comme un moyen d’épanouissement personnel. Il s’est rendu compte qu’il existait de nombreuses similitudes entre sa philosophie morale et les enseignements de la pratique spirituelle du Falun Gong.
La vérité, la compassion et la tolérance sont les principes fondamentaux du Falun Gong et selon M. Kinkade ils sont très proches de la vertu stoïcienne et de ses quatre composantes que sont la justice, la tempérance, la sagesse et le courage. M. Kinkade, qui s’est entretenu avec NTD, un média partenaire d’Epoch Times, est président du Stoic School Institute, une organisation à but non lucratif basée dans le Michigan.
« [Ces valeurs] sont bénéfiques à la personne ; elles permettent à un individu d’être heureux (…) d’être un meilleur citoyen. Elles vont au-delà du simple bénéfice individuel. Lorsque nous mettons ces valeurs en pratique, nous apportons un bénéfice à la société dans son ensemble », a-t-il déclaré.
C’est en lisant « Pourquoi l’Humanité Existe-t-elle », un article que le fondateur du Falun Gong, M. Li Hongzhi, a publié dans Epoch Times le mois dernier, qu’il s’est rendu compte de cette similarité.
« En tant que stoïcien, j’ai été agréablement surpris par l’accent qui est mis dans l’article sur l’acquisition de la vertu », a-t-il écrit dans une lettre adressée au journal.
« Je suis ressorti de l’article plus riche (…) Le fait d’avoir été mis en contact avec la vision articulée du monde qu’a cette personne a beaucoup de valeur pour moi », a-t-il ajouté.
M. Kinkade a également expliqué que si son système de croyance peut différer du Falun Gong à certains égards, ce qui compte vraiment c’est ce qu’ils ont en commun.
« Que l’Orient et l’Occident puissent se rencontrer par le biais de perspectives différentes est quelque chose de très encourageant selon moi, car nous visons le même résultat (…) c’est-à-dire permettre aux gens de s’élever indépendamment et [en tant que] civilisation« , a-t-il déclaré.
La souffrance comme moyen de s’améliorer
Dans son article, M. Li postule que la douleur et les ennuis sont là pour que les gens cultivent leur caractère moral. Mais voir la souffrance comme un moyen de s’améliorer est un concept que l’on retrouve également dans le stoïcisme, précise M. Kinkade.
« La façon dont nous gérons les situations douloureuses que l’on rencontre dans nos vies peut aboutir à ce que notre état devienne meilleur que si nous n’avions jamais traversé une telle souffrance », a déclaré M. Kinkade, qui a écrit un livre intitulé « Sur la Vertue ».
« C’est une conception très puissante qui s’applique à toutes les approches du monde », a-t-il ajouté.
Les difficultés sont inévitables, ajoute-il, mais « être en souffrance ne signifie pas que vous faites quelque chose de mal ; cela peut signifier que vous avez coché toutes les bonnes cases dans votre vie. »
Il souligne que l’article de M. Li lui a donné un point de vue différent sur la façon de faire face aux difficultés de la vie, et c’est pour lui quelque chose qui est « inestimable ».
Empathie envers les pratiquants persécutés
M. Li a présenté le Falun Gong au public en Chine en 1992. Cette pratique a gagné en popularité, avec des estimations évaluant le nombre de pratiquants entre 70 et 100 millions. Le régime communiste, craignant que le nombre de pratiquants ne constitue une menace pour son contrôle autoritaire, a lancé une vaste campagne visant à éradiquer la pratique à partir du 20 juillet 1999, un programme qui se poursuit encore aujourd’hui.
M. Kinkade a exprimé sa gratitude envers M. Li pour l’avoir informé sur le Falun Gong, ce qui l’a aidé à développer plus d’empathie à l’encontre des pratiquants persécutés en Chine.
« Cet article a donné un visage dans mon esprit à ces individus chers, persécutés pour pratiquer le Falun Gong. Auparavant, je ne connaissais ces personnes que de nom ou par le biais des descriptions des tortures qu’ils endurent. L’article a expliqué les croyances intimes que beaucoup d’entre eux défendent », a écrit Kinkade dans sa lettre au journal.
« L’article a donc rendu ces personnes plus réelles pour moi, et les récits de leur persécution ont suscité en moi une indignation encore plus grande face à l’injustice dont ces pauvres âmes sont victimes« , a-t-il ajouté.
Il a poursuivi en disant que la persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois est une « attaque contre la croyance au divin », et donc « une attaque contre le divin lui-même. »
« C’est pourquoi tout cela est tellement choquant pour le monde civilisé, car nous faisons tous partie d’une même famille, et c’est une attaque contre la société humaine elle-même. Le monde mérite d’être informé de cette persécution extrême », a-t-il déclaré dans l’interview.
« L’article démontre à quel point tout gouvernement qui persécute ou se sent menacé par la pratique du Falun Gong a perdu la tête », a-t-il conclu.
Unis par un lien divin
Au cours de son entretien avec NTD, M. Kinkade a également exprimé son intérêt pour la volonté de M. Li d’aborder les questions divines et les valeurs communes qui unissent l’humanité.
« L’idée que la vie a un but plus élevé que [ce bref bonheur] a touché une corde sensible dans ma formation de stoïcien », a-t-il écrit.
Faisant le lien entre les paroles de M. Li et ses propres croyances, il évoque le concept stoïcien de cosmopolitisme, qui enseigne que toute l’humanité est liée physiquement et moralement dans une « parenté horizontale ».
« Mais nous avons aussi cette connexion divine qui nous unit dans une parenté verticale avec le divin », a-t-il déclaré.
« Cette expérience [de la lecture de l’article] a été un profond point de rencontre entre l’Orient et l’Occident, un point d’unité entre deux visions du monde qui ne peut venir que de la vérité divine », a-t-il écrit au journal.
« Il est précieux pour moi d’entendre une pensée aussi profonde de la part d’une personne aussi importante que le dirigeant du Falun Gong. (…) M. Li Hongzhi a eu une influence positive sur plus de personnes que tout politicien que je connais », a-t-il ajouté.
Il a poursuivi en remerciant Epoch Times de lui avoir permis d’entrer en contact avec l’article de M. Li et a félicité le journal de ne pas avoir peur de discuter de sujets divins.
« De nombreuses publications ont peur d’aborder les questions divines, alors qu’il s’agit pourtant des sujets les plus importants si l’on veut mener une vie excellente. Les médias qui traitent des sujets divins bénéficient de mon soutien », a écrit M. Kinkade.
« Des articles comme celui-ci rendent Epoch Times encore plus crédible, fiable et intéressant pour mon esprit et mon cœur », a-t-il ajouté.
« Voir une organisation qui non seulement chérit la liberté religieuse, mais qui le prouve en écrivant des articles comme celui-ci, me conforte dans l’idée que la lumière est plus puissante que les ténèbres. »
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