La pandémie du covid-19 a mis en évidence la nécessité de disposer de chaînes d’approvisionnement nationales, en contradiction avec les idéaux du mondialisme, a déclaré dimanche le président Donald Trump.
« Cette pandémie a souligné l’importance vitale de restaurer nos chaînes d’approvisionnement et de les ramener aux États-Unis, d’où elles n’auraient jamais dû partir », a déclaré M. Trump aux journalistes à Washington, accusant les personnes qui pensaient autrement d’être des mondialistes.
« Que se passe-t-il si vous êtes en guerre et que vous avez une chaîne d’approvisionnement où la moitié de vos fournitures vous est donnée par d’autres pays ? » a-t-il demandé.
« Cela ne fonctionne pas. Cela ne fonctionne certainement pas dans les moments difficiles, les mauvais moments, les moments dangereux », a déclaré M. Trump.
Le président a maintes fois martelé le mondialisme avant et après son entrée en fonction. Il a déclaré que l’industrie manufacturière nationale est la clé du maintien du pouvoir économique et a dénoncé la délocalisation de la production par le biais d’accords comme l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) qui, selon des études, a contribué à la perte de milliers d’emplois.
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L’adhésion à des organismes mondiaux non élus, tels que les Nations unies, et la participation à des accords mondiaux, comme l’accord de Paris sur le climat, ont également suscité l’opposition de M. Trump, qui s’est retiré de certains accords et a travaillé au renforcement du rôle de l’Amérique dans d’autres. Le rival présumé de Trump pour la présidence, Joe Biden, soutient le retour de l’accord nucléaire avec l’Iran et l’accord de Paris. Il a harangué Trump pour ses actions, comme l’ont fait de nombreux démocrates de haut niveau.
Le président américain a exprimé un mécontentement croissant à l’égard de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un groupe des Nations unies proche du Parti communiste chinois (PCC), accusée d’avoir aidé le régime chinois à dissimuler la pandémie causée par le virus du PCC*, qui a fait son apparition dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine.
M. Trump semble également comparer l’OMS à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en ce qui concerne les liens avec la Chine.
« Si vous regardez certaines des enquêtes en cours au niveau de l’Organisation mondiale de la santé – et je vais aller plus loin : l’Organisation mondiale du commerce aussi. »
« L’Organisation mondiale du commerce, depuis le jour où la Chine est entrée en scène, c’est là que la Chine a fleuri », a affirmé M. Trump. « Ils l’ont mise en avant, puis ‘boum’, ils se sont développés comme une fusée, parce qu’ils ont profité de chaque petite clause ridicule des documents de l’Organisation mondiale du commerce. »
Le président a déclaré que son élection est probablement due en partie aux actions de la Chine, notant qu’il avait fait campagne sur le commerce, disant aux électeurs que les États-Unis se faisaient « arnaquer ».
Il s’est fait le champion des accords qu’il a conclus avec le Japon et le Mexique tout en qualifiant l’ALENA de « l’un des pires accords jamais conclus dans l’histoire du commerce ».
L’OMC a refusé de commenter les remarques de M. Trump. L’organisation indique sur son site web que sa principale fonction est de veiller à ce que les échanges commerciaux « se déroulent aussi harmonieusement, de manière prévisible et libre que possible ».
Les dirigeants du groupe ont récemment demandé aux pays de s’abstenir d’imposer des contrôles à l’exportation ou des tarifs douaniers, en particulier sur les biens essentiels comme les fournitures médicales. Ils ont défendu l’idée que les États-Unis et la Chine devraient réduire les hausses tarifaires de ces dernières années, notamment en réduisant immédiatement les droits de douane de 7,5 % sur les importations chinoises.
Un des inconvénients de la pandémie, a déclaré Alan Wolff, directeur général adjoint de l’OMC, lors d’une conférence virtuelle le 9 avril, est que « les gouvernements limitent les exportations et exigent que la production nationale soit réservée à la consommation nationale ». Les nations devraient consulter l’OMC sur de telles mesures et donner un préavis avant de les mettre en place, a déclaré M. Wolff le mois dernier.
* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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