Le président de la Mongolie, Ukhnaa Khurelsukh, entame mardi une visite en France axée notamment sur l’énergie et l’exploitation d’uranium, a indiqué mardi le gouvernement de ce vaste pays enclavé entre la Chine et la Russie.
Ce déplacement qui durera jusqu’à samedi fait suite à celui en mai d’Emmanuel Macron, le tout premier d’un président français dans ce pays auquel les Occidentaux accordent un intérêt croissant. Les deux chefs d’État doivent s’entretenir des riches gisements d’uranium de la Mongolie, que le groupe nucléaire français Orano cherche à exploiter.
Déjà présente dans le pays, l’entreprise est candidate à un projet d’extraction d’uranium d’envergure qui doit encore obtenir l’aval du gouvernement mongol. Le projet, estimé à « plus d’un milliard d’euros », permettrait de « renforcer l’autonomie stratégique » de la France, avait indiqué à l’AFP en juin une source au fait des discussions. La visite du président mongol est également placée sous le signe de la culture. M. Khurelsukh doit inaugurer à Nantes une exposition consacrée à Gengis Khan, le fondateur de l’empire mongol.
La Mongolie, qui compte trois millions d’habitants, est l’une des rares démocraties d’Asie. Entouré de la Chine et de la Russie, deux puissants voisins aux régimes autoritaires avec lesquels il entretient de bonnes relations, le pays poursuit une stratégie dite de « troisième voisin » qui consiste à nouer également des liens étroits avec d’autres nations.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.