Inspiré en attaque et globalement sérieux en défense, le Paris Saint-Germain a dominé Lyon (2-1) pour remporter la Coupe de France et terminer sa saison sur une bonne note, samedi au Stade Pierre-Mauroy.
L’avant-match a été émaillé par une rixe entre supporters des deux clubs à un péage d’autoroute, trois heures avant le coup d’envoi de cette rencontre classée 5 sur une échelle de 5 par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Un autocar a été calciné, 20 supporters et huit policiers ont été blessés lors de ces affrontements.
À Villeneuve-d’Ascq, dans la banlieue lilloise, le match s’est disputé dans une chaude ambiance mais aucun incident ne s’est produit.
Sur la pelouse, le club de la capitale a soulevé ce trophée pour la quinzième fois — record étendu –, renouant avec ce qui était devenu une tradition depuis le début de l’ère QSI en 2011, ponctuée de six victoires.
Bien finir l’an I de l’ère Luis Enrique
Ce succès permet au club de la capitale de bien finir l’an I de l’ère Luis Enrique, marqué par le titre de champion de France, une élimination frustrante en demi-finale de la Ligue des champions face au Borussia Dortmund et un divorce consommé avec sa vedette Kylian Mbappé.
L’entraîneur espagnol a rendu hommage à ses joueurs à l’issue de la rencontre: « C’est une équipe qui a été tout au long de la saison exactement celle que je cherchais, celle que j’attendais. Évidemment qu’on aurait voulu jouer une semaine de plus (et disputer la finale de la C1, NDLR). Le football est parfois injuste. Mais moi, je donne un 10/10 à mes joueurs sur toute la saison. »
Pour son dernier match avec le PSG, Kylian Mbappé a beaucoup tenté, en vain (1re, 9e, 20e, 41e, 49e, 60e, 71e, 85e), de marquer une dernière fois l’histoire du club parisien, après deux prestations décevantes contre Dortmund.
Très en jambe, parfois nerveux comme l’ont montré certaines interactions avec des coéquipiers, Mbappé a échoué dans sa quête de but, mais pas dans sa quête de trophée, qu’il remporte pour la quatrième fois avec Paris.
Ousmane Dembélé a porté les siens
C’est son compère de l’attaque Ousmane Dembélé qui a porté les siens. Il a d’abord ouvert le score (22e) d’une tête rendue facile par l’erreur d’appréciation du gardien Lucas Perri, choisi pour débuter à la place d’Anthony Lopes; puis il a offert le deuxième but d’un centre délicieux à Fabian Ruiz, qui a marqué de près en deux temps (34e).
La volonté de l’entraîneur lyonnais Pierre Sage, qui souhaitait « faire une meilleure performance sur le plan défensif » que lors des deux gifles infligées par les Parisiens en championnat (4-1), n’a pas résisté au talent des joueurs de la capitale.
Outre Dembélé et Mbappé, l’ancien de l’OL Bradley Barcola a aussi été virevoltant toute la rencontre, faisant fi des sifflets nourris émanant de la tribune lyonnaise et justifiant par sa performance sa présence dans la liste des Bleus à l’Euro.
La première période a été largement à l’avantage de Paris, au point où l’on n’a pas reconnu le club rhodanien de la deuxième partie de saison, vainqueur de 12 de ses 17 matches de championnat.
Muselé, l’OL est parvenu à réduire le score grâce à son défenseur central irlandais Jake O’Brien (55e) lors du deuxième acte en profitant de la faiblesse notoire des Parisiens lors des corners.
Les joueurs de Pierre Sage ont alors poussé pendant un quart d’heure, sans toutefois parvenir à égaliser. Chaque corner obtenu par les Lyonnais a fait passer un frisson dans la tribune parisienne. En face, la tribune lyonnaise a également tremblé à plusieurs reprises, mais aucun autre but n’a été inscrit.
Paris sort finalement vainqueur de ce duel entre les deux meilleures formations de France en 2024, disant adieu dans la joie à sa saison et à Kylian Mbappé.
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