Lorsqu’elle avait deux ans, Léa a été victime d’un accident, la laissant paraplégique. Depuis, elle ne se déplace qu’en fauteuil roulant. Ce qui ne l’empêche pas d’être une battante. En témoigne son père Ludovic, avec lequel elle se plaît à relever des défis de course à pied.
Bien que ne pouvant pas marcher, cette jeune habitante de Bergouey (Landes) est passionnée de sport et son vœu le plus cher serait de participer au Marathon pour Tous, organisé dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024, rapporte France Bleu.
« Ça serait une super image pour la France, pour les JO »
Pour Ludovic Dolet et sa fille, relever des défis sont une occasion pour eux de partage, un « vrai moment privilégié » qu’ils ne rateraient pour rien au monde, indique le père de famille. Ayant déjà participé au semi-marathon des Landes en 2021, ainsi qu’au semi-marathon de Béhobie/Saint-Sébastien en 2022, ils ont d’ores et déjà prévu de réaliser le Marathon des Landes, à Mont-de-Marsan, le 8 octobre prochain. Néanmoins, ils visent encore plus haut : le Marathon pour Tous des JO 2024.
« Nous permettre de courir ce Marathon, ça serait une super image pour la France, pour les JO, cela montrerait vraiment que c’est un ‘Marathon pour tous’ », plaide le père de famille. Mais pour cela, il faut parvenir à décrocher un dossard, un autre défi que la famille Dolet tente de relever. D’ailleurs, elle a déjà alerté des personnalités et des élus. Elle est même allée jusqu’à écrire à Tony Estanguet – le président du comité d’organisation Paris 2024 – via Facebook.
Pour le papa de Léa, cette participation serait synonyme de partage, de solidarité et d’inclusion. « Pour nous c’est une façon de montrer que tout est possible, malgré le handicap, qu’il faut toujours avancer et ne rien lâcher », poursuit le père de famille que rien n’arrête.
Un « moment de dépassement physique »
En outre, le challenge en lui-même est, pour Ludovic, d’autant plus difficile à réaliser qu’il doit courir tout en poussant Léa dans une poussette, celle-ci pesant « une quarantaine de kilos », un poids auquel s’ajoute bien évidemment celui de Léa. « Tout ça sans assistance, bien sûr, uniquement à la force des bras… et des jambes ! ça change complètement la façon de courir car mes bras sont immobilisés », explique Ludovic, parlant d’un « moment de dépassement physique » cumulé à « beaucoup d’émotions ».
La famille de Léa a par ailleurs, fondé une association, baptisée Léa Espoir Amitié, et organisera ce samedi 9 septembre un trail à Saint-Cricq-Chalosse.
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