Ce samedi 25 février était marqué par l’ouverture du salon de l’agriculture au Parc des Exposition de Paris, Porte de Versailles. Mais de nombreux exposants se sont plaints de visiteurs beaucoup trop alcoolisés à leur goût.
Le nombre de visiteurs alcoolisés a été particulièrement important, en ce premier jour du salon de l’agriculture qui a drainé une foule de personnes, rapporte Le Point. Un phénomène constaté d’années en années, mais avec une plus grande ampleur cette fois-ci, selon les dires des habitués du salon.
« Des gens qui viennent juste pour se saouler »
« Le salon a ouvert à 9 heures, une demi-heure plus tard ils étaient déjà en train de boire du rouge », déplore un exposant. Et le constat s’est aussi vérifié lors de la fermeture, aux environs de 19 heures, où l’on pouvait effectivement voir des visiteurs une bouteille à la main, chancelant dans les allées du salon.
Bruno Merlin, un exposant de la maison Henri Maire dans le Jura, estime que le salon « devient une beuverie ». « Ça m’ennuie parce qu’on est sur du très haut de gamme niveau vins, et on a beaucoup de mal à les présenter à des gens qui viennent juste pour se saouler », ajoute-t-il. « Il faut respecter les gens qui font leurs produits, rien n’est gratuit dans la vie. Ces personnes-là doivent comprendre que c’est important d’écouter et pas de boire pour boire ! » s’agace également auprès de France 3 Richard Guérin, producteur de vins de Bourgogne.
Les organisateurs du même avis
Parmi les organisateurs du salon, les agents du CENECA (centre national des expositions et concours agricoles), même son de cloche. « Là, à 16 heures, il n’y avait plus de familles, elles étaient toutes parties et il n’y avait plus que des jeunes qui buvaient. C’est trop », se plaint une agente qui intervient pourtant depuis 20 ans sur cet événement. « On se croirait au Hellfest, ce n’est pas possible », lance-t-elle encore, fermement décidée à réfléchir sur la question de « comment faire à l’avenir ».
Outre les personnes alcoolisées, des bouteilles de vin trainaient à même le sol et la moquette était imbibée d’alcool par endroits. Une première journée éprouvante pour tous, y compris pour le chef de l’État, qui s’est écharpé avec un membre du collectif « Dernière rénovation » lors de sa déambulation.
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