Les dons promis par plusieurs grandes fortunes et entreprises pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame, dévastée la veille par le feu, approchaient mardi après-midi 700 millions d’euros, auxquels doivent s’ajouter plusieurs engagements en nature.
Constatation des dégâts à l’intérieur… #NotreDame pic.twitter.com/D9MQut5kKg
— Bouge ton Église (@bougetoneglise) 16 avril 2019
Voici le point sur les principaux dons.
À elles seules, les trois plus grandes fortunes françaises ont donné un demi milliard d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame.
La première place du podium est partagée entre la famille Arnault et la famille Bettencourt.
Avec le numéro un mondial du luxe LVMH, la première a annoncé un « don » de 200 millions d’euros et a proposé que l’entreprise mette à disposition ses « équipes créatives, architecturales, financières » pour aider au travail de reconstruction et de collecte de fonds.
Les Bettencourt ont annoncé quant à eux deux dons de 100 millions d’euros, l’un via l’Oréal et l’autre via leur fondation.
A la troisième place, la famille d’industriels Pinault, qui possède le groupe Kering, a annoncé débloquer 100 millions d’euros via sa société d’investissement Artemis.
« Très touchés » par l’incendie, Martin et Olivier Bouygues ont annoncé se mobiliser « à titre personnel » avec un don de 10 millions d’euros via leur holding familiale, SCDM.
⚒ Selon les spécialistes, il faudra 10 à 15 ans pour restaurer Notre-Dame ➡ https://t.co/z7fkd9Oeq5 #NotreDame pic.twitter.com/MuTwff7bR9
— Le Figaro (@Le_Figaro) 16 avril 2019
Le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, qui contrôle la société d’investissement Fimalac, a quant à lui aussi débloqué 10 millions d’euros, « pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale », tombée dans l’incendie de lundi.
Le PDG du groupe Total Patrick Pouyanné a annoncé sur son compte Twitter, que le groupe, qui se présente comme le « premier mécène de la Fondation du patrimoine », allait faire un « don spécial » de 100 millions d’euros.
Le géant français de l’affichage publicitaire JCDecaux a lui promis 20 millions d’euros ainsi qu’une « visibilité nationale et internationale » aux appels à la souscription grâce à ses emplacements publicitaires.
Crédit Agricole, via sa fondation, est pour l’heure la seule banque française à avoir annoncé un chiffre (5 millions d’euros) pour les mesures de sauvegarde d’urgence de Notre-Dame de Paris. Les banques Société Générale, BNP Paribas, Crédit Mutuel et CIC ont toutes promis de participer à l’effort de reconstruction, sans préciser pour l’heure de montant.
Le géant informatique français Capgemini s’est dit « solidaire de l’effort national » et a annoncé verser un million d’euros pour contribuer à la reconstruction de la cathédrale.
Le géant français du BTP Vinci n’a pas non plus annoncé de montant mais souhaite apporter « une partie du financement » de la reconstruction et propose à tous les constructeurs de France « d’unir leurs forces » dans un « mécénat de compétences ».
Le groupe Michelin a pris la décision de participer à la reconstruction via sa fondation, a indiqué le groupe à l’AFP. Le montant sera décidé par le conseil d’administration de celle-ci.
Le patronat a également réagi: le Medef a appelé les entrepreneurs à participer à la collecte lancée par la Fondation du patrimoine tandis que la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) « se tient à la disposition des pouvoirs publics pour mobiliser son réseau national d’artisans ».
Groupama a annoncé offrir 1.300 chênes qu’il prélèvera dans ses forêts normandes, « pour respecter le travail des Compagnons de l’époque », pour la « reconstruction de la charpente » de la cathédrale.
Saint-Gobain mettra « à disposition son expertise en matière de rénovation et de matériaux, notamment en matière de restauration de vitraux » dont certains ont explosé.
La compagnie Air France assurera « le transport gratuit de tous les acteurs officiels qui participeront à la reconstruction ». Elle mettra également en place un système de collecte auprès de ses clients.
Par un tweet matinal aux Etats-Unis, Tim Cook, le patron d’Apple, a assuré que la firme à la pomme allait « donner pour les efforts de reconstruction afin d’aider à restaurer le précieux héritage de Notre-Dame », sans préciser de somme.
Henry Kravis, co-fondateur du fonds d’investissement américain KKR, et son épouse Marie-Josée Kravis, « attristés par l’incendie », ont annoncé contribuer « dès à présent » à hauteur de 10 millions de dollars (8,85 millions d’euros). C’est le premier don d’ampleur venu de l’étranger.
La ville hongroise de Szeged a annoncé faire un don de 10.000 euros, s’estimant redevable à Paris. En 1879, la capitale française avait aidé à la reconstruction de cette ville du sud du pays, dévastée par une inondation.
En Côte d’Ivoire, c’est le roi de Krindjabo, capitale du royaume de Sanwi dans le sud-est du pays, qui a promis un « don » pour la reconstruction, sans préciser de montant. Un prince de son royaume avait été baptisé dans la cathédrale dans les années 1700.
La milliardaire brésilienne Lily Safra a fait un « don important », a également affirmé à l’AFP Stéphane Bern, chargé de la mission du patrimoine, sans dévoiler de montant.
Epochtimes.Fr avec AFP
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.