Le sénateur des Bouches-du-Rhône Michel Amiel a annoncé dimanche qu’il quittait La République en Marche, après la décision du gouvernement de recourir au 49-3 pour faire adopter le projet de réforme des retraites par l’Assemblée nationale.
« Il y a eu une succession de maladresses très, très défavorables à une action gouvernementale fluide », a-t-il déclaré à l’AFP.
« Le fin du fin, c’est le 49-3, un samedi soir en pleine période d’épidémie de coronavirus, presque en catimini », a-t-il poursuivi.
Extrêmement déçu par le recours à l’article 49.3,le sénateur Michel Amiel quitte #LREM
« Ces pratiques nous éloignent de plus en plus des aspirations des gens »,explique le sénateur,aussi candidat aux municipales aux Pennes-Mirabeau(Bouches-du-Rhône)[…] » https://t.co/wPuMwRFDlF
— Laviesimplement (@Lvsimplement) March 1, 2020
« A un moment donné, la forme est indissociable du fond et ça crée un véritable malaise entre l’exécutif et les gens », fait valoir l’élu, également candidat aux municipales aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), dont il a été le maire jusqu’en 2017.
« C’est une décision qui traduit chez moi une profonde déception d’un certain nombre de choses », souligne-t-il. « Un bon débat parlementaire » aurait, selon lui, permis d’améliorer le projet de réforme des retraites.
Dans un communiqué mis en ligne, il dénonce par ailleurs une décision qui relève « du cynisme et de l’incompétence politique ».
Selon le ministre chargé des relations avec le Parlement Marc Fesneau, interrogé sur BFMTV, « M. Amiel avait annoncé il y a presque un mois, qu’il souhaitait quitter le groupe LREM ». « Ce n’est pas la peine (…) de se cacher derrière des éléments d’actualité pour essayer de se justifier d’un départ d’un groupe », a-t-il fait valoir.
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