Le suspect accusé d’avoir tiré sur cinq personnes dans une boîte de nuit gay du Colorado s’est présenté devant le tribunal cette semaine, avec de multiples contusions au visage.
Anderson Lee Aldrich, 22 ans, doit répondre de cinq chefs d’accusation pour meurtre au premier degré et de cinq chefs d’accusation pour crime motivé par des préjugés causant des blessures corporelles après avoir ouvert le feu sur des dizaines de personnes dans la boîte de nuit Club Q, faisant 17 blessés par balle.
Dans une déclaration faite lundi, le département de police de Colorado Springs a indiqué qu’une photographie d’Aldrich n’était pas disponible puisqu’il était toujours placé en détention dans un hôpital local, ayant également été blessé lors de la fusillade.
Mercredi, les autorités ont publié une photo d’identité du suspect, quelques heures seulement après sa comparution devant la juge Charlotte Anken, juge du 4e district judiciaire, lors d’une comparution en ligne depuis sa prison dans le comté d’El Paso.
Sur les photos, Aldrich porte un gilet jaune vif et regarde d’abord la caméra de face, puis de côté. Le visage et le cou du suspect sont couverts d’ecchymoses violettes et noires, tandis que son œil gauche est gonflé.
L’épaisse ecchymose violette descend le long de l’oreille du suspect jusqu’à son cou.
Une capture d’écran prise lors de sa comparution devant le tribunal montre Aldrich affalé dans un fauteuil roulant et l’air hébété.
La Police félicite les héros présents sur les lieux
On ne sait pas comment le suspect a été blessé au visage et au cou, mais la police a révélé lundi qu’il avait été mis à terre par deux héros lors de la fusillade survenue dans la boîte de nuit Club Q.
Dans un communiqué, les responsables ont nommé les deux individus comme étant Thomas James et Richard Fierro, un vétéran décoré de l’armée.
« Leurs actions effectives font partie de l’enquête, donc nous ne pouvons pas discuter des détails pour respecter le processus judiciaire, mais nous voulons, avec leur permission, saluer leurs actions héroïques », a déclaré la police.
Richard Fierro a déclaré au New York Times qu’il se trouvait dans le club avec sa femme, sa fille et des amis samedi lorsque la fusillade a éclaté, ce qui l’a poussé à faire appel à son expérience militaire et à tenter de plaquer le tireur au sol. L’homme de 45 ans, qui a servi en tant qu’officier de l’armée en Irak et en Afghanistan, a expliqué qu’il avait ensuite frappé le suspect en se servant de l’arme utilisée par ce dernier, avant qu’un autre client du club n’intervienne pour l’aider.
« Je ne sais pas exactement ce que j’ai fait, je suis juste passé en mode combat », a déclaré Richard Fierro. « Je savais juste que je devais tuer ce type avant qu’il ne nous tue. J’ai attrapé l’arme de sa main pour le frapper à la tête, encore et encore. »
Selon la police, les actions héroïques de Richard Fierro dans la boîte de nuit ont probablement permis de sauver des vies.
Aldrich a été placé en détention sans caution par la juge Anken mercredi. Il devrait comparaître à nouveau devant le tribunal le 6 décembre. Cette date pourrait toutefois être modifiée en raison d’un problème de planning rencontré par les avocats de la défense, rapporte ABC News.
Les avocats du suspect ont déclaré qu’il s’identifiait comme « non-binaire », qu’il utilisait les pronoms « ils/eux » et qu’il se faisait appeler « Mx. Aldrich » sur les documents judiciaires.
Le titre « Mx » est souvent utilisé par les personnes transgenres qui ne veulent pas révéler leur identité sexuelle.
Lundi, la police a identifié les victimes de l’attaque par balle comme suit : Kelly Loving, 40 ans ; Daniel Aston, 28 ans ; Derrick Rump, Ashley Paugh, 35 ans ; et Raymond Green Vance, 22 ans, petit ami de la fille de Richard Fierro.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.