Le taux de chômage est retombé à 3,8% à fin juillet contre 3,9% à fin juin au Royaume-Uni, au plus bas depuis 45 ans en dépit de la crise du Brexit, a indiqué mardi le Bureau national des statistiques britannique.
Le taux de chômage s’inscrit également en baisse sur un an, comparé à 4,0% à fin juillet 2018. Le taux d’emploi (le nombre de personnes ayant un emploi comparé à la population en âge de travailler) se situait par ailleurs à 76,1% à fin juillet, en hausse sur un an et à un record historique. « Pour la deuxième journée d’affilée nous recevons des statistiques meilleures que prévu du Royaume-Uni », remarque David Cheetham, analyste de la maison de courtage XTB.
Lundi, le produit intérieur brut pour juillet, ressorti en hausse de 0,3%, avait également agréablement surpris les économistes, écartant au moins temporairement le spectre d’une récession. Le rapport de l’ONS souligne également une croissance sur un an des rémunérations hebdomadaires au Royaume-Uni de 4,0% (y compris les bonus) et de 3,8% hors bonus.
-Hausse des créations d’emploi-
L’ONS fait toutefois valoir que « le marché britannique du travail continue d’afficher une hausse des créations d’emploi, mais à un taux plus faible que lors des précédents mois ». Pour Pawel Adrjan, économiste pour Indeed, site spécialiste de l’emploi, cela signifie que « le boom de l’emploi britannique s’éloigne ».
Il ajoute toutefois que « le taux d’emploi et le taux de chômage résistent tous deux, ce qui est une bonne performance dans le contexte d’une économie stagnante et d’employeurs qui ont peur du risque et de plus en plus réticents à embaucher ».
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