Le témoignage d’une guérison : une Corse traitée à la chloroquine à Marseille

Par Nathalie Dieul
3 avril 2020 15:01 Mis à jour: 3 avril 2020 15:01

Une femme d’Ajaccio en Corse, âgée de 64 ans et atteinte d’un cancer, a été diagnostiquée positive au coronavirus. Elle a été traitée à la chloroquine dans le service du professeur Didier Raoult à Marseille et a été déclarée guérie du virus du PCC en l’espace de quatre jours seulement.

Yamina souffre d’un lymphome gastrique pour lequel elle a du être évacuée à l’hôpital de la Timone à Marseille le 7 mars, après une troisième chimiothérapie. Un premier test de dépistage du coronavirus apporte des résultats négatifs. Dix jours plus tard, elle était opérée par le professeur Hardwingsen, une opération destinée à relier son estomac à son intestin.

« Si l’opération a bien marché, en revanche, elle a effectivement toujours des symptômes de fièvre et de diarrhée, un critère faisant partie de la symptomatologie », raconte à Corse-Matin son fils, Djemel El Yousfi, inquiet.

Un test de dépistage du virus de Wuhan, effectué dans la nuit du 23 au 24 mars, s’avère positif, « un choc émotionnel énorme » pour son fils et sa famille qui craignent pour la vie de Yamina.

« On nous a expliqué que, parfois, quelqu’un pouvait être testé négatif alors qu’en réalité il est positif, parce que la voie nasale n’est pas forcément fiable à 100 % et que pour être réellement sûr, il faudrait faire un test au niveau des poumons », se souvient Djemel.

Ayant vu une vidéo du professeur Raoult et de son traitement à la chloroquine, le fils de Yamina en parle tout de suite au professeur Hardwingsen. « J’en parle, parce que je me dis que c’est sa dernière chance », indique-t-il.

Avant d’être transférée dans le service dédié au coronavirus de l’hôpital de le Timone, le 24 mars, Yamina trouve la force de passer un message à sa famille malgré son état : « Restez unis, restez unis. »

« Le scanner a révélé que ma mère était déjà touchée au niveau des poumons, mais c’est pris à temps et le traitement à la chloroquine-azithromycine a commencé à lui être administré », raconte le fils.

Pendant plusieurs jours, la famille de Yamina peut seulement entendre sa respiration sifflante au téléphone. Personne n’a le droit d’être à son chevet en raison du confinement. FaceTime permet à la malade de voir toute la famille, incluant ses neuf petits-enfants.

« 48 heures après qu’on a administré le traitement à ma mère, un médecin nous a rassurés, notre mère réagit bien, l’infection du côlon est réglée, le traitement se poursuit », se souvient Djemel.

Trois nouveaux tests de dépistage du virus du PCC sont réalisés afin de s’assurer du résultat : ils sont tous négatifs et Yamina n’est plus contagieuse. Elle est fatiguée, mais appelle sa famille avec sa voix habituelle : « Le docteur vient de passer, je suis guérie. »

Depuis son transfert dans le service Covid de la Timone, il ne s’est écoulé que quatre jours.

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