Le président chinois Xi Jinping était en visite officielle en France en début de semaine. À cette occasion, l’Association Falun Gong a demandé à la Préfecture de Paris l’autorisation de manifester devant devant l’ambassade de Chine. Pour la 4eme fois consécutive, la Préfecture a refusé et le tribunal administratif l’a condamnée à une amende de 1000 euros pour contestation de manifestation.
Pour la 4eme consécutive, la Préfecture de Paris a refusé un dépôt de manifestation devant l’ambassade de Chine en France par l’Association Falun Gong. Pour la 4eme fois, l’association a saisi le Tribunal administratif de Paris, par l’intermédiaire de son avocat Alexandre Gabart.
Dans l’ordonnance de référé, l’association Falun Gong France soulève que la manifestation n’a d’intérêt que si elle a lieu devant l’Ambassade de Chine et durant la visite officielle du Président de la République chinoise en France, en vue d’attirer l’attention du plus haut responsable de l’État chinois sur la persécution dont le Falun Gong fait l’objet en Chine depuis 1999. Selon l’association, le refus qui lui a été opposé d’organiser la manifestation prévue à la date et au lieu déclarés porte atteinte à la liberté fondamentale qu’est la liberté de manifestation.
M. Alexandre Gabart, avocat spécialiste en droit public, intervient depuis une grosse dizaine d’années pour l’association Falun Gong. Selon lui, « le droit français protège effectivement très fortement la liberté d’expression et la liberté de manifester. Il y a certaines tentations de l’administration et de la préfecture de police en l’occurrence, de venir brider le droit de manifester, pour complaire aux autorités chinoises. »
« On dit souvent que la France est le pays des droits de l’homme, je pense fondamentalement que ça l’est toujours et que ça doit continuer à l’être, que la France a la vocation à soutenir tout les combats qui relève justement du combat des droits de l’homme. Je pense que la France a vocation à soutenir ce combat que porte l’association Falun Gong. »
En ajoutant: « Les manifestations du Falun Gong à proximité de l’ambassade se sont toujours bien passées années après années, cela envoie aussi un signal positif, c’est le message aussi que l’association veut faire passer ».
Les pratiquants de Falun Gong se réunissent en effet chaque année depuis 1999 lors des dates commémoratives ou du passage d’un président chinois. La manifestation consiste toujours en des discours, des banderoles et des pratiquants de Falun Gong venus là pour méditer paisiblement. Par leur présence et leur méthode pacifique, ils appellent à la fin de la persécution et les prélèvements d’organes forcés en Chine dont sont victimes les pratiquants de cette méthode spirituelle de qigong.
Plusieurs médias se sont faits le relais de la manifestation du 25 mars, parmi lesquels 20min, Le Figaro, Le Point, Europe 1, La Croix.
La pratique du Falun Gong est persécutée très sévèrement depuis 1999 par le clan de Jiang Zemin, plusieurs centaines de milliers de pratiquants sont toujours emprisonnés aujourd’hui en Chine à cause de leur foi. En plus des tortures et des lavages de cerveaux, ils servent de banque d’organes vivants pour des prélèvements forcés d’organes en masse pour le lucratif marché du tourisme international.
La pratique consiste en des exercices de qigong pour le corps et pour l’esprit, les pratiquants suivent dans leur vie quotidienne les principes d’Authenticité, de Bienveillance et de Tolérance.
Sachant le Tribunal saisi, la Préfecture de Paris a préféré contacter l’association le 23 mars pour un accord à l’amiable, ce que l’association a accepté. Mais le Tribunal de Paris a décidé de maintenir le référé indiquant que l’association « a dû introduire une requête pour que l’administration revienne sur sa décision initiale ».
Pour sa décision, le Tribunal administratif s’est appuyé entre autre sur la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales et sur la Constitution. Il a été décidé que l’État devra versé 1000 euros à l’Association Falun Gong pour contestation de manifestation non justifiée.
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