« Au nom du principe de précaution et en solidarité avec les associations et ces maires engagés, j’ai signé un arrêté interdisant l’usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate ou des perturbateurs endocriniens sur tout le territoire val-de-marnais », a indiqué Christian Favier, président du Val-de-Marne dans un communiqué.
L’entourage du président précise que cet arrêté est « symbolique », et sera « très certainement retoqué par la justice administrative ».
« L’idée est de « soutenir les maires qui ont pris des arrêtés et alerter les esprits » sur la dangerosité de ces produits », poursuit cette source.
« La société évolue, il y a une prise de conscience des habitants sur le problème que posent ces produits. Nous espérons avec cet arrêté donner une impulsion à d’autres départements », ajoute-t-elle.
L’objectif du département est d’apporter son soutien aux maires de France qui ont pris des arrêtés similaires, et continuer ainsi d’ alerter l’opinion publique sur la dangerosité de l’herbicide. Le Val-de-Marne espère par la même pousser d’autres départements à suivre le pas.
M. Favier affirme que le département est le premier en France à mettre en place une telle interdiction.
Les arrêtés se multiplient en France
Pionnière, la ville de Langouët (Ille-et-Vilaine) avait pris le 18 mai un arrêté interdisant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques « à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle cadastrale comprenant un bâtiment à usage d’habitation ou professionnel ».
Ce texte a depuis été suspendu mardi par le tribunal administratif de Rennes, saisi par la préfète d’Ille-et-Vilaine. Depuis, l’initiative a fait des émules un peu partout en France. Comme à Aubenas-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) ou Pierrelaye (Val d’Oise).
Dans le Val-de-Marne, plusieurs villes ont aussi franchi le pas. C’est le cas des villes de Cachan et d’Arcueil.
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