Un variant du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois) possède des propriétés qui pourraient l’aider à être plus résistant aux vaccins actuels ou à l’immunité qu’une personne a acquise lors d’une infection passée au Covid-19, selon une nouvelle étude évaluée par des pairs.
Le variant « Epsilon », détecté pour la première fois en Californie en mai 2020, présente trois mutations dans sa protéine de spicule (nommée aussi protéine spike en anglais) qui l’aident à neutraliser les anticorps produits par les vaccins à ARNm tels que Pfizer et Moderna, ont indiqué dans leur rapport des chercheurs de l’université de Washington et du laboratoire Vir Biotechnology, basé à San Fransisco.
Les protéines de spicule se trouvent à la surface du coronavirus et sont ce qui permet au virus de se fixer et de pénétrer dans les cellules humaines. Les vaccins actuels sont utilisés contre cette protéine.
L’étude, publiée dans la revue Science le 1er juillet, suggère que les mutations de la protéine de spicule peuvent également aider le variant Epsilon à échapper à l’immunité qu’une personne a précédemment développée à la suite d’une infection antérieure par le virus du PCC, qui cause la maladie Covid-19.
Selon les résultats de l’étude, l’efficacité des anticorps générés par les vaccins actuels ou par l’infection antérieure d’une personne était de 50 à 70 % moins efficace contre le variant Epsilon que contre les souches sauvages (qui ne contiennent pas de mutations majeures) circulant actuellement.
Le variant Epsilon s’est divisé en deux lignées – B.1.427 et B.1.429 – depuis sa première apparition. Les cas de ce variant se sont répandus aux États-Unis et ont depuis été signalés dans au moins 44 autres pays. Au moins 7 cas ont été enregistrés en France depuis le 1er mars 2021. Le troisième pays le plus touché, après les États-Unis et le Mexique, est le Canada, avec 321 cas depuis mai 2021.
Au 30 juin, le ministère de la Santé publique de la Californie a enregistré 20 585 cas d’Epsilon. Les États-Unis ont enregistré au moins 47 987 cas au total, ce qui représente 97 % des 49 221 cas recensés dans le monde, rapporte le Daily Mail. Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ce variant représente actuellement 0,1 % du total des cas de virus du PCC aux États-Unis.
Selon les CDC, ce variant serait environ 20 % plus infectieux que les souches sauvages du virus du PCC en circulation.
Les CDC avaient précédemment qualifié Epsilon de « variant préoccupant », mais sa classification a été ramenée à « variant intéressant » à compter du 29 juin, ce qui, selon l’agence, est dû à la « diminution significative » de la proportion de virus circulant dans le pays, ainsi qu’aux « données disponibles indiquant que les vaccins et les traitements sont efficaces contre ce variant ».
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