Le fondateur de BioNTech, fabricant du vaccin contre le Covid-19, a affirmé que le nouveau variant Omicron du virus du PCC (Parti communiste chinois) n’est pas susceptible de provoquer des maladies graves chez les personnes vaccinées, faisant ainsi écho aux déclarations formulées par des médecins israéliens et ceux de l’Université d’Oxford.
Depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a qualifié Omicron de « variant préoccupant » la semaine dernière, un certain nombre de pays ont imposé des restrictions en Afrique australe et ont laissé entendre que des mesures de confinement pourraient bientôt être envisagées. La panique suscitée par le variant a également plombé la bourse ces derniers jours, le Dow Jones ayant perdu plus de 500 points mardi à midi.
Mais Ugur Sahin, cofondateur de BioNTech, a expliqué au Wall Street Journal qu’il ne fallait pas semer la panique.
« Notre message est le suivant : Ne paniquez pas, le plan reste le même : accélérer l’administration d’une troisième injection de rappel », a déclaré mardi M. Sahin, dont la société est associée à Pfizer pour créer l’un des vaccins les plus répandus au monde.
Compte tenu des connaissances dont disposent les chercheurs sur le virus, M. Sahin suppose que les personnes vaccinées seront capables de se protéger contre une maladie grave provoquée par le variant Omicron, qui présente de nombreuses mutations selon divers médecins et l’OMS. Il n’a pas mentionné l’immunité naturelle conférée par une infection antérieure au Covid-19.
Le Variant Delta du Covid-19, qui, selon les autorités sanitaires fédérales, est la souche dominante aux États-Unis, semble être plus contagieux que la souche Alpha, mais la plupart des personnes ne présentent que des symptômes légers, a fait remarquer M. Sahin.
« Si un virus parvient à s’échapper du système immunitaire, il le fait contre les anticorps, mais il existe un deuxième niveau de réponse immunitaire qui protège contre les maladies graves – les lymphocytes T », a-t-il déclaré. « Même sous forme de variant échappant au système immunitaire, le virus sera difficilement capable de déjouer complètement les cellules T ».
Selon les données compilées par l’Université Johns Hopkins, les États-Unis ont connu un taux de survie au Covid-19 d’environ 99 % à ce jour.
Toutefois, malgré ses perspectives optimistes, M. Sahin a également déclaré que certains pays, comme l’Allemagne, qui connaissent une recrudescence des cas de Covid-19, pourraient devoir imposer des restrictions supplémentaires. Or, les passeports et mandats de vaccination sont un sujet de discorde en Europe et des dizaines de milliers de personnes se mobilisent et manifestent de semaine en semaine pour s’y opposer.
« Certaines mesures peuvent faire baisser le nombre d’infections relativement rapidement… dans la situation actuelle, je suis en faveur de mesures efficaces », a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.
Les remarques formulées par le dirigeant de BioNTech interviennent alors que l’Université d’Oxford, qui a contribué à la création du plan Covid-19 Oxford-AstraZeneca, a publié une déclaration similaire.
« Malgré l’apparition de nouveaux variants au cours de l’année dernière, les vaccins ont continué à fournir des niveaux très élevés de protection contre les maladies graves et rien ne prouve jusqu’à présent qu’Omicron soit différent », a déclaré Oxford dans un communiqué mardi. « Cependant, nous disposons des outils et des processus nécessaires au développement rapide d’un vaccin Covid-19 mis à jour si cela s’avérait nécessaire. »
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