L’une de ses deux classes était menacée de fermeture. Vendredi, le maire a pu accueillir la nouvelle avec soulagement du maintien de son école avec ses deux classes.
Un petit village auvergnat a appris avec un « extrême soulagement » le maintien des deux classes de son école, devenue célèbre avec le documentaire « Être et avoir », dont l’une était menacée de fermeture, a indiqué son maire vendredi. « C’est du bonheur pour nous, pour le territoire, le maintien de la classe est une bonne chose », a dit à l’AFP Lionel Chanimbaud, maire de Saint-Etienne-sur-Usson, une commune de 260 habitants située dans le Puy-de-Dôme.
Le rectorat envisageait de fermer une des deux classes à la rentrée mais son maintien a été décidé jeudi soir lors d’une réunion du Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN), selon l’édile, qui confirmait une information du quotidien régional La Montagne. L’une des classes scolarise des enfants du niveau maternelle au CP, tandis que l’autre accueille des élèves du CE1 au CM2.
Sollicité par l’AFP, le rectorat n’a pas donné suite.
Le documentaire de Nicolas Philibert, consacré à la classe alors unique du village, avait été présenté à Cannes en 2002 et avait raflé le prix Louis Delluc – meilleur film français – et de nombreux autres, tout en attirant près de deux millions de spectateurs en salles.
Il y a une dizaine d’années, une seconde classe avait été ouverte, mais une baisse des enfants inscrits pour la rentrée 2024 la menaçait.
Saluant « un énorme élan de solidarité » ayant rassemblé les habitants du village et des environs et les parents des 19 élèves actuellement dans l’école, sa directrice Marlène Baduel a souligné « l’extrême soulagement de tous » après le revirement du rectorat. « Nos élèves pourront continuer d’apprendre dans de bonnes conditions », a-t-elle affirmé.
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