L’ex-candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a assuré jeudi qu’il n’y aurait « aucune ambiguïté » dans l’accord de la gauche en discussion pour les législatives anticipées, sur l’Ukraine, le Proche-Orient, les valeurs de la République et l’antisémitisme.
« Je peux vous dire que ce soit sur l’Ukraine, que ce soit sur le Proche-Orient, que ce soit sur les valeurs de la République, sur l’antisémitisme, il n’y aura aucune ambiguïté », a-t-il déclaré sur Public Sénat, alors que PS, PCF, Écologistes et LFI discutent encore pour trouver un accord.
« Quand vous êtes face à l’histoire avec un grand H », « vous vous mettez en capacité de trouver un accord », a-t-il dit, précisant que « le principe même de la démocratie, c’est d’accepter dans la société des choses qui ne sont pas vous, même parfois des choses qui ne vous plaisent pas ».
Dans l’attente d’une équipe
Interrogé sur le potentiel Premier ministre issu de cette coalition, il a répondu : « pour l’instant, on n’a pas encore l’équipe, on n’a pas abouti sur l’accord (…) donc on ne va pas désigner un capitaine quand on a pas encore l’équipe ».
Interrogé sur le sujet mercredi soir, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon s’est dit « capable » d’être Premier ministre d’un gouvernement de gauche en cas de victoire du nouveau « Front populaire ». François Ruffin s’en est aussi dit « capable » jeudi.
« Le projet qu’on va vous présenter, ça va être un projet sur les premières semaines, les 100 jours, les six mois », a-t-il ajouté, indiquant que sur la question du nucléaire, « si on arrive à construire un prochain réacteur ça sera pour 2040, ça ne sera pas pour les prochaines années. Donc notre enjeu, ce sont les économies d’énergie et la facture d’énergie » et « accélérer les énergies renouvelables ».
Un accord sur les énergies
Mais l’accord ne pourra pas être « qu’un accord des partis politiques », estime-t-il, invitant « toutes les forces de la société civile responsables », comme la CFDT, à soutenir le Front populaire, comme l’a fait Greenpeace.
Il a par ailleurs assuré que Julien Bayou, l’ex-secrétaire national d’EELV, visé par une enquêtes pour violences psychologique sur son ex-compagne, ne serait « pas investi par les Écologistes », alors que le député, qui a quitté le parti, s’est déclaré candidat à sa succession à Paris.
Concernant, le député insoumis Adrien Quatennens, condamné pour violences sur sa compagne, le sénateur écologiste a précisé: « notre avis est très clair sur Adrien Quatennens. Après, chacun dans ces mouvements, formations politiques prend ses responsabilités. Nous prenons les nôtres ».
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