« Candidats, suppléants ou militants », ils sont 51 à avoir été « agressés physiquement » pendant la campagne pour le second tour des élections législatives.
Dans un pays au climat politique tendu que Gérald Darmanin a décrit comme « une France à vif », les forces de l’ordre ont procédé à « plus d’une trentaine d’interpellations » en lien avec ces violences, a ajouté le ministre de l’Intérieur sur BFMTV.
S’il est encore « un peu tôt pour faire un profil-type » des agresseurs, Gérald Darmanin a évoqué la présence parmi eux de « gens spontanément énervés » ou de « militants politiques d’ultragauche ou d’ultradroite ».
De nombreux incidents violents ont été recensés depuis le premier tour des élections législatives anticipées, où le Rassemblement national est arrivé largement en tête, devant la coalition de gauche du Nouveau Front populaire et la majorité présidentielle.
Jeudi, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour « violences commises en réunion sur un élu public », après l’agression mercredi à Meudon (Hauts-de-Seine) de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe lors d’une opération de collage d’affiches électorales.
Le ministre de l’Intérieur a confirmé vendredi « redouter des débordements dimanche ».
Un total de 30.000 policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour que les résultats du second tour du scrutin « soient respectés quels qu’ils soient », a-t-il indiqué.
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