ASIE / PACIFIQUE

Un éléphant s’assoit sur son dresseur, l’écrasant à mort

mars 6, 2019 16:31, Last Updated: juillet 11, 2019 0:49
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Un dresseur indien a été écrasé à mort par un éléphant alors qu’il tentait de le laver en glissant sur le sol mouillé au moment même où l’animal de 5 tonnes s’asseyait.

Le moment a été filmé sur des images de vidéosurveillance, qui montrent le maître-éléphant, connu sous le nom de cornac, en train de laver un grand animal à défenses, le matin du 3 mars au Kerala, dans le sud de l’Inde.

Selon certaines informations, la police pense que le cornac, nommé Arun Panicker, aurait ordonné à l’éléphant de s’allonger pour prendre une douche en face de lui, mais l’éléphant a mal suivi ses instructions et s’est allongé sur le côté où Arun était debout.

Arun, 40 ans, avait donné à l’éléphant l’ordre de s’allonger sur le côté droit, d’après le Times of India, pendant qu’il l’arrosait. Cependant, l’éléphant s’est couché sur le côté gauche, incitant le cornac à le frapper avec ce qui semble être un bâton ou un fouet.

Mais en donnant le coup de fouet, on peut voir Arun perdre l’équilibre, ses pieds glisser sous lui et sous l’éléphant qui continue à suivre ses ordres, s’abaissant sur son corps.

La vidéo montre un deuxième homme, le beau-frère d’Arun, en train de se précipiter et d’essayer de remettre l’éléphant debout en poussant sur son arrière-train. Lorsque l’animal ne répond pas, il se précipite et revient avec un gros bâton, mais il ne peut persuader l’animal de bouger qu’en tirant sur ses défenses.

Il réussit à sortir Arun de sous les pattes de l’éléphant, mais il est trop tard pour le sauver.

Selon le Times, Arun est mort sur le coup.

Selon The Hindu, une source locale a dit que le cornac était tombé en balançant son crochet : « Il se tenait du côté gauche de l’éléphant et lui a demandé de s’allonger de ce côté. Mais l’animal s’est d’abord couché de l’autre côté, puis s’est soudainement déplacé vers la gauche », dit la source.

Un cornac indien lave son éléphant sur le bord d’une route à Allahabad, le 9 juin 2015. (Sanjay Kanojia/AFP/Getty Images)

La police a ouvert une enquête, selon les rapports locaux, et le corps d’Arun a été envoyé pour une autopsie.

Un tiers de tous les éléphants indiens, soit environ 15 000, vivent en captivité.

La tradition de l’entraînement des éléphants remonte à des milliers d’années, les éléphants d’Asie et d’Afrique étant utilisés pour la guerre, le transport et comme symboles de statut.

Avec le temps, seuls les éléphants d’Asie – considérés comme sacrés dans la culture religieuse traditionnelle – ont continué à être gardés et dressés.

Selon Ahimsa Campos-Arceiz, professeur agrégé d’écologie de la conservation, leur rôle a changé une fois de plus dans les temps modernes.

Un cornac indien lave son éléphant dans la rivière Yamuna à New Delhi le 3 avril 2018. (Sajjad Hussain/AFP/Getty Images)

« Avec la perte de leurs ’emplois’ traditionnels pour l’entretien des forêts et le transport, la plupart des éléphants captifs d’Asie ont rejoint l’industrie de l’écotourisme », écrit Ahimsa Campos-Arceiz dans The Conversation.

Peu importe l’idée que certains se font sur le fait de garder les éléphants en captivité, ils ne peuvent tout simplement pas être relâchés dans la nature, note-t-il.

« Tous ces milliers d’éléphants apprivoisés en Asie ne peuvent pas être simplement relâchés dans la nature. L’apprivoisement et la captivité modifient profondément leur comportement. Elle brise leurs liens sociaux et leur fait perdre leur peur naturelle des gens, alors les éléphants apprivoisés libérés restent souvent près des villages, provoquant de graves conflits avec les agriculteurs et s’exposant à des représailles faciles. Les humains doivent donc prendre soin de ces éléphants actuellement en captivité », dit Ahimsa.

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