Le 31 octobre, la Chambre basse du Congrès américain, contrôlée par les démocrates, a voté – avec une nette distinction entre les voix des députés démocrates et républicains – en faveur de l’ouverture d’une enquête visant à déterminer si le président Donald Trump devrait être destitué.
Les démocrates tentent de jouer la carte du patriotisme et prétendent défendre la démocratie et la Constitution des États-Unis. Ils s’indignent quand les traditionalistes et, parfois, les républicains remettent leur patriotisme en question.
Cela dit, examinons rapidement les faits et voyons si cela a un sens.
Ce que nous savons, c’est que Hunter Biden, le fils de Joe Biden, l’ancien vice-président de Barak Obama, travaillait pour une société énergétique ukrainienne et gagnait au moins 45 000 euros par mois (75 000 euros par mois selon les documents bancaires). Il l’a admis publiquement. Nous pouvons tous convenir que pour quelqu’un qui n’a aucune expérience dans le secteur de l’énergie, un salaire de 45 000 euros par mois est bien au-delà de l’extravagance. Il est indéniable que, pour pouvoir toucher cet argent, Hunter Biden fournissait quelque chose de grande valeur à la société énergétique.
Comme Hunter Biden n’a pas d’expérience dans le domaine de l’énergie, qu’est-ce qu’il avait à offrir de si précieux ? Il n’y a qu’une seule réponse qui vient à l’esprit – c’est que Hunter Biden pouvait assurer un accès direct et entièrement privé au vice-président des États-Unis de l’époque, à son père, Joe Biden. Nous savons que cet accès a été accordé, ce qu’on peut voir sur les photos de Joe et Hunter Biden jouant au golf avec les dirigeants de la société énergétique ukrainienne.
Ce qui a suivi, c’est que le vice-président Biden a menacé le président ukrainien en 2016 de retenir les garanties de prêts – des sommes d’argent très importantes et indispensables pour l’Ukraine – à moins que le président ukrainien n’évince immédiatement le procureur général du pays. Par la suite, l’Ukraine s’est inclinée et a effectivement limogé le procureur. Joe Biden l’a publiquement admis et l’a confirmé comme un fait. Il est intéressant de noter que ce procureur enquêtait sur la même société énergétique qui payait à Hunter Biden un salaire aussi exorbitant.
L’implication de Joe Biden est évidente et impossible à nier. Il semble que la société énergétique savait qu’elle encourait un grave danger juridique et qu’elle risquait d’être inculpée et condamnée en Ukraine pour activités illégales.
Alors, cherchant une solution, cette société a engagé le fils du vice-président et lui a versé une énorme somme d’argent alors qu’il n’avait aucune valeur apparente pour la société à part le lien avec son père. Ce lien a fait de Hunter Biden une personne d’une grande valeur, si précieuse qu’il valait la peine de lui verser au moins 45 000 euros par mois.
Sans doute, cela ressemble bien à de la corruption lorsque Joe Biden a forcé l’Ukraine à renvoyer le procureur général et à mettre ainsi cette même société énergétique à l’abri de tout risque de poursuites judiciaires. Il n’y a aucun doute qu’il s’agit de l’affaire de contrepartie. M. Biden a clairement indiqué qu’il refuserait une aide d’un milliard de dollars si le procureur n’était pas limogé. Le procureur a été viré et l’aide a été versée – un exemple parfait de contrepartie.
Reste la question fondamentale de savoir pourquoi Joe Biden l’a fait. Il s’agit d’un cas de corruption dans lequel Hunter Biden a reçu des pots-de-vin. Cependant, l’explication officielle est que Joe Biden voulait que le procureur général soit renvoyé pour ne pas s’être attaqué à la corruption dans le pays. On ne va pas parler ici d’un autre cas – des activités néfastes d’une société chinoise liée également au fils de Joe Biden.
Tout cela nous ramène au moment présent. Donald Trump a demandé à l’actuel président de l’Ukraine de mener une enquête pour savoir si Joe Biden était impliqué dans une affaire flagrante de corruption avec un gros gain d’argent. Cela semble certainement être le cas, ce qui est, comme par hasard, presque complètement ignoré dans les débats publics. Le président des États-Unis a tout à fait le droit de chercher à savoir si d’anciens hauts fonctionnaires ont été corrompus et ont reçu des pots-de-vin. C’est à la fois correcte et une question morale.
Cependant, les démocrates ont d’abord annoncé que Trump a mis en place une contrepartie en insistant que l’Ukraine enquête sur l’affaire de corruption de Biden et que, en cas échéant, il retiendrait un important paquet d’aide. Curieusement, nous savons des propres paroles de Joe Biden que c’est exactement ce qu’il a fait. Lorsque Trump a publié les transcriptions de sa conversation téléphonique avec le nouveau président ukrainien, il a été prouvé qu’aucune pression pour une contrepartie n’a été exercée sur l’Ukraine et qu’il s’agissait simplement d’une demande d’enquête sur ce qui, nous en convenons tous, ressemble bien à de la corruption.
Les démocrates ont changé une fois de plus leur fusil d’épaule et soutiennent maintenant que Trump a abusé de son pouvoir en demandant que la corruption fasse l’objet d’une enquête. Il est absurde de suggérer qu’enquêter sur ce qui ressemble clairement à de la corruption est un abus quelconque. Pourtant, il y a même certains représentants des républicains à Washington qui déclarent ouvertement que, même si ce n’était pas illégal, Trump a eu tort de l’avoir fait. Vraiment ? Mais pourquoi ? Parce que c’est mal d’enquêter sur les représentants de l’élite corrompue de Washington ? Je pense qu’on aurait dû le faire depuis bien longtemps.
Les démocrates ont détesté Trump avant même qu’il ne soit élu comme président et ont essayé à maintes reprises de le faire destituer. Ce n’est que la plus récente tentative idiote basée sur la haine et la politique, rien de plus. Nous, les citoyens, nous méritons mieux que ça.
Brad Johnson est un agent supérieur des opérations de la CIA à la retraite et l’ancien chef d’une antenne de la CIA. Il est actuellement président de Americans for Intelligence Reform.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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