Une ville du nord-est de la Chine a été de nouveau placée sous quarantaine partielle après l’annonce par les autorités locales de nouvelles infections par le virus du PCC*.
Les résidents qui ont parlé avec l’édition chinoise du journal Epoch Times ont révélé des informations sur les complexes résidentiels qui ont été entièrement scellés pour empêcher le virus de se propager.
La ville de Mudanjiang, située dans la province de Heilongjiang, a annoncé 11 porteurs asymptomatiques au cours des trois derniers jours, après une période de plusieurs semaines durant laquelle aucun cas asymptomatique ou confirmé n’a été officiellement annoncé (les cas asymptomatiques sont signalés comme une catégorie distincte en Chine).
La gare ferroviaire locale, les arrêts de bus et l’aéroport ont suspendu leurs services, tandis que les élèves qui sont retournés à l’école ont été priés de rentrer chez eux après avoir passé quelques heures en classe.
Le virus du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé nouveau coronavirus, a fait sa première apparition dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine, fin 2019, et s’est répandu dans toute la Chine et dans le monde entier.
Le Mudanjiang, comme une grande partie du pays, a mis en place des restrictions de voyage à la fin du mois de janvier pour empêcher le virus de se propager. Une seule personne par foyer pouvait sortir chaque jour avec une autorisation spéciale. Les écoles ont été fermées et les cours ont été dispensés en ligne.
Le 7 avril, après une brève période au cours de laquelle la plupart des régions chinoises ont signalé peu ou pas de nouvelles infections, les lycées de Mudanjiang ont rouvert leurs portes aux élèves de terminale. Les autres classes n’ont pas rouvert.
Peu après, une deuxième vague est apparue dans la ville. Tous les lycées ont été contraints de fermer à nouveau le 20 avril.
Le 25 mai, les élèves de terminale sont retournés au lycée. Cependant, à 10 heures du matin, deux heures après la réouverture, les écoles ont de nouveau annoncé des fermetures. Tous les élèves ont récupéré leurs affaires, ont fait la queue pour passer un test d’acide nucléique, puis sont rentrés chez eux.
Porteurs asymptomatiques
La commission sanitaire de la province de Heilongjiang a annoncé le 26 mai que deux personnes se sont révélées être des porteurs asymptomatiques à Mudanjiang lors de tests d’acide nucléique effectués récemment. La commission n’a pas expliqué pourquoi elles ont passé ces tests alors qu’elles ne présentaient aucun symptôme.
Le 27 mai, le Centre municipal de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de Mudanjiang a annoncé que les deux personnes formaient un couple marié, surnommés Zhang et Yu. Ils gèrent un magasin de matériaux de construction et de décoration.
En fin de journée, la commission du Heilongjiang a annoncé cinq autres porteurs asymptomatiques dans le Mudanjiang. Le CDC de Mudanjiang a ensuite annoncé que ces cinq porteurs étaient des contacts étroits de Zhang.
Le 28 mai, la commission a annoncé quatre autres porteurs, le CDC de Mudanjiang a déclaré qu’il s’agissait de membres de la famille de porteurs asymptomatiques identifiés les 26 et 27 mai.
Selon les annonces, les infections se sont produites autour d’un projet de reconstruction d’un magasin. Le magasin de Zhang et Yu a fourni les matériaux, tandis que les autres personnes infectées sont le propriétaire du magasin rénové, les ouvriers du bâtiment et les membres de leur famille.
Les autorités n’ont pas encore dévoilé le nom du « patient zéro » dans cette nouvelle épidémie.
Résidents locaux
Li (pseudonyme) est un employé de la poste du district de Dong’an, dans le Mudanjiang. Il a déclaré à l’édition chinoise du journal Epoch Times du 28 mai qu’il avait appris par ses collègues qu’un lycéen avait été testé positif lors d’un test d’acide nucléique obligatoire pour tous les élèves avant de retourner à l’école. Le résultat du test a été publié le 25 mai, ce qui a entraîné la fermeture de tous les lycées ce jour-là, un jour avant que les autorités locales n’annoncent la découverte des deux premiers porteurs asymptomatiques.
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M. Li a également déclaré que le propriétaire d’un restaurant proche du bureau de poste pour lequel il travaille a également été contaminé par le virus du PCC. « Toutes les personnes qui travaillent ou vivent dans cette rue ont été priées de passer un test d’acide nucléique », a déclaré M. Li.
Le journal Epoch Times n’a pas pu vérifier les informations fournies par M. Li en toute indépendance.
Mme Huang est chauffeur de taxi à Mudanjiang. Elle a déclaré à l’édition chinoise du journal Epoch Times le 28 mai que les complexes résidentiels où vivent les porteurs asymptomatiques ont été entièrement mis en quarantaine.
« Shuguang Xincheng compte 107 immeubles résidentiels et est l’un des plus grands complexes résidentiels de la province de Heilongjiang », a déclaré M. Huang. « L’ensemble du complexe a été isolé dans la soirée du 25 mai. »
Selon Mme Huang, un membre de chaque famille peut toujours entrer ou sortir du complexe une fois par jour pour faire des courses de première nécessité. Mais dans l’immeuble résidentiel où vit le porteur asymptomatique, aucun résident n’est autorisé à quitter l’immeuble.
Le 25 mai, certains résidents ont également diffusé une vidéo sur les médias sociaux montrant des ouvriers en train d’installer une barre de fer pour sceller un immeuble d’habitation dans le complexe résidentiel de Shuguang Xincheng.
Mme Huang a précisé que le complexe résidentiel de Lishui Lantian, où vit un de ses collègues, avait également été mis en quarantaine.
Mme Huang a également fait part d’un message reçu d’un groupe de messagerie des résidents locaux qui lui a conseillé d’éviter de se rendre dans neuf complexes résidentiels et un quartier.
Si l’on compare la notification et les annonces officielles des autorités, sept des complexes résidentiels sont des endroits que les porteurs asymptomatiques annoncés ont visités au cours des 14 derniers jours. Les deux autres complexes résidentiels – Qingfu Sanqi et Steel Factory – n’ont pas été mentionnés dans les annonces officielles.
Le quartier de la rue Rizhao n’était pas mentionné dans les annonces du gouvernement, mais correspondait à la zone décrite par M. Li, où un propriétaire de restaurant a été infecté.
Les autorités n’ont pas parlé de l’épidémie dans le Mudanjiang ; le journal Epoch Times avait déjà obtenu des documents ayant fait l’objet de fuites qui indiquaient que les patients avaient été infectés dans des hôpitaux locaux.
Les médias publics chinois ont rapporté que les gares routières et ferroviaires de la ville de Mudanjiang ont été fermées le 27 mai. Les autorités n’ont pas annoncé publiquement ces suspensions.
Les résidents locaux ont également signalé que tous les vols à destination et en provenance de Mudanjiang ont été annulés le 28 mai. Le journal Epoch Times a consulté les sites web des agences de voyage chinoises et n’a trouvé aucun vol ou train disponible pour se rendre à Mudanjiang dans les jours qui ont suivi.
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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