Un procès fédéral intenté par l’équipe de campagne du président américain Donald Trump destiné à empêcher les fonctionnaires de Pennsylvanie de valider les résultats du vote, en raison de pratiques dérogatoires en ce qui concerne la pratique de « corriger » les bulletins de vote incorrectement remplis, est en bonne voie pour une audience judiciaire qui a eu lieu mardi.
L’équipe de campagne de Donald Trump veut empêcher la certification des résultats électoraux, qui pourrait donner au démocrate Joe Biden les 20 voix électorales de l’État, en le poursuivant en justice pour violation des procédures électorales dans l’ensemble de l’État. La marge obtenue par Joe Biden dans cet État est maintenant d’environ 70 000 voix.
La contestation juridique se concentre sur la façon dont certains comtés laissent les électeurs « corriger » les bulletins de vote par correspondance qui n’étaient pas dans des enveloppes confidentielles ou qui présentent d’autres problèmes. Le recours fait valoir que les pratiques incorrectes mises en œuvre par les comtés ont violé les droits constitutionnels relatifs à une procédure régulière et à une protection égale par la loi, et ont entraîné une « dilution ou un affaiblissement illégal » des votes correctement exprimés.
Les « comtés très démocratiques », selon le procès, ont informé les électeurs de l’absence d’enveloppes confidentielles ou d’autres problèmes à temps pour que certains puissent y remédier, mais les comtés des régions républicaines « ont suivi la loi et n’ont pas prévu de procédure de notification ni d’apports de ‘remèdes’, ce qui a privé de nombreux électeurs de leur droit de vote ».
Le procès a pour objectif d’empêcher la secrétaire d’État de Pennsylvanie, Kathy Boockvar, et les commissions électorales de sept comtés à majorité pro-Biden qui, selon l’équipe de campagne du président républicain, auraient compté des bulletins de vote par correspondance et par procuration « indûment autorisés à être ‘corrigés' ».
Les avocats de Mme Boockvar ont présenté les revendications du président américain Donald Trump comme des griefs généralisés et des spéculations de préjudices qui ne justifient pas le rejet des résultats des élections.
Le juge américain du district central Matthew Brann a déclaré aux avocats de Donald Trump et aux responsables des élections des comtés et des États qu’il a poursuivis qu’ils doivent se présenter et « être prêts à argumenter et à être interrogés » au tribunal fédéral de Williamsport.
Matthew Brann a programmé l’audience pour examiner la demande présentée par l’équipe de campagne en vue d’obtenir une ordonnance de restriction temporaire ainsi que la demande formulée par les accusés pour que cette affaire soit classée sans suite.
Kathy Boockvar a demandé que le procès soit rejeté, qualifiant les allégations contenues dans les documents du tribunal de « tout au plus, des irrégularités de toutes sortes ».
Les avocats représentant Mme Boockvar ont déclaré à M. Brann que d’autres comtés auraient pu permettre à leurs électeurs de résoudre les problèmes liés aux bulletins de vote par correspondance, mais ont choisi de ne pas le faire.
« Les pratiques électorales n’ont pas besoin de s’adapter au plus petit dénominateur commun, et les arguments des plaignants pénaliseraient indûment les comtés qui émancipent les électeurs en les aidant à éviter l’exclusion de leur bulletin de vote », ont-ils fait valoir dans une requête.
L’équipe de campagne de Donald Trump a également lancé des actions en justice pour dénoncer le fait que ses observateurs n’ont pas été en mesure de contrôler le processus de vote. Matt Morgan, conseiller juridique de Donald Trump, a déclaré lundi aux journalistes qu’à Philadelphie et Allegheny, plus de 682 000 bulletins de vote ont été comptabilisés sans les observateurs du Parti républicain, lesquels étaient en droit de les vérifier.
Matt Morgan a également expliqué que la marge très étroite constatée en Pennsylvanie est « très proche » du principe de recomptage automatique appliqué par l’État, et que le procès pourrait « faire basculer cela ».
Le 10 novembre, Tim Murtaugh, directeur de la communication de l’équipe de campagne de Donald Trump, a critiqué le déroulement de l’élection présidentielle en Pennsylvanie, le qualifiant d’« inconstitutionnel ».
Tim Murtaugh a fait ces remarques lors d’une apparition sur Outnumbered Overtime (nombre d’heures supplémentaires dépassant la limite – ndlt) de Fox News, en déclarant qu’il pense que le dernier procès intenté par l’équipe de campagne de Donald Trump dans cet État, qui détient 20 votes du Collège électoral, « l’emportera ».
« Ce qu’ils ont fait en Pennsylvanie, c’est mener, en gros, une élection anticonstitutionnelle », a déclaré M. Murtaugh. « Selon le lieu où vous étiez dans l’État et le moment où vous avez voté, vous avez été traité différemment. »
Plusieurs accusations importantes de fraude électorale ont également été portées dans l’État de Keystone. Un employé de la poste américaine a déclaré avoir entendu des supérieurs discuter sur la datation rétroactive des bulletins de vote. Le président de la Commission judiciaire du Séna, Lindsey Graham (Parti républicain, Caroline du Sud), a déclaré qu’il demanderait au ministère de la Justice d’examiner ces allégations.
Le journal Epoch Times ne déclarera pas de vainqueur tant que tous les résultats des élections n’auront pas été confirmés et que les éventuelles contestations judiciaires n’auront pas été résolues.
Il intervient alors que l’équipe de campagne de Donald Trump et ses alliés républicains, qui ont dénoncé des fraudes et d’autres irrégularités, ont lancé une série de contestations judiciaires.
Un blocage réussi sur le processus de certification des élections en Pennsylvanie signifierait que l’État ne participerait pas au Collège électoral.
Selon certaines spéculations, si certaines des contestations judiciaires présentées par M. Trump réussissent à bloquer la certification des résultats des élections, aucun des deux candidats ne recevra les 270 votes nécessaires du Collège électoral et une « élection sous condition » pourrait s’ensuivre, au cours de laquelle les délégués des États à la Chambre choisiraient le président.
Actuellement, le Parti républicain a une majorité de 26-23-1 à la Chambre des représentants.
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