Si la pandémie prolifère sur tous les continents, il en va de même de la prise de conscience mondiale sur la nature double et insidieuse du régime chinois. Nous en arrivons collectivement à comprendre l’ampleur de la catastrophe et le rôle du Parti communiste chinois (PCC) dans l’épidémie de covid-19, causée par le nouveau coronavirus, plus justement appelé virus du PCC*.
Avec le temps qui nous est imparti, beaucoup d’entre nous ont de plus en plus envie de comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation dans laquelle nous nous trouvons.
Voici une liste de documentaires et de reportages qui jettent la lumière sur le PCC, chacun se concentrant sur un aspect différent du régime et de son règne de la terreur.
Red Reign
J’ai compris l’étendue de l’oppression et de l’abus de pouvoir du PCC quand, en 2006, j’ai entendu parler pour la première fois des prélèvements forcés d’organes effectués par le PCC sur ses concitoyens, des pratiquants du Falun Gong, une pratique pacifique de l’esprit et du corps. Peu de temps après, j’ai eu l’occasion d’interviewer David Matas, un avocat canadien spécialisé dans les droits de l’homme et ancien traqueur de nazis, à qui l’on a demandé d’enquêter sur ces allégations.
Quand j’ai appris que même les agences de presse américaines étaient soudoyées ou menacées par le PCC pour faire taire cette histoire, j’ai su que je devais réaliser le documentaire Red Reign (« le reigne rouge »), qui est sorti en 2013, expliquant et exposant le prélèvement forcé d’organes sur des prisonniers de conscience.
Malheureusement, ce crime contre l’humanité continue aujourd’hui et victimise également les Ouïghours ainsi que d’autres peuples vulnérables du pays.
It’s a Girl
La fameuse politique chinoise d’un enfant par famille a attiré l’attention du monde entier sur un problème qui a ses racines dans de nombreuses cultures et systèmes politiques du monde entier : la préférence pour les enfants de sexe masculin et l’abandon, le trafic et souvent le meurtre des enfants de sexe féminin. It’s a Girl, (« c’est une fille »), tourné en Inde et en Chine, met en lumière cette pratique déchirante, les systèmes culturels et politiques qui la permettent, et les femmes, mères et filles qui ont été victimes de cette abomination.
Death by China
Le régime totalitaire chinois exerce un contrôle immense sur ses propres marchés et entreprises capitalistes, mais cette influence s’étend bien au-delà de ses propres frontières pour étendre sa position de force dans l’économie mondiale. Basé sur le livre intitulé Death by China : Confronting the Dragon (littéralement, « la mort produite par la Chine : confronter le dragon ») de Peter Navarro et Greg Autry et raconté par Martin Sheen, Death by China: How America Lost Its Manufacturing Base (« la mort produite par la Chine : comment l’Amérique a perdu sa capacité de fabrication ») enquête sur la corruption de la Chine sur les marchés mondiaux par le biais de politiques commerciales abusives et de manipulation des devises.
Peter Navarro affirme que la montée en puissance économique de la Chine repose en grande partie sur des subventions commerciales illégales qui lui permettent d’inonder les États-Unis de produits bon marché, rendant la concurrence des entreprises américaines presque impossible.
Transcending Fear: The Story of Gao Zhisheng
Écrit et réalisé par Wenjing Ma, le documentaire Transcending Fear: The Story of Gao Zhisheng (« transcender la peur : l’histoire de Gao Zhisheng ») retrace la vie de l’un des plus remarquables défenseurs chinois de la liberté. Depuis ses humbles débuts, Gao Zhisheng, issu d’un milieu très modeste, est devenu l’un des meilleurs avocats chinois, gagnant le respect et l’admiration de tout le pays. Certains l’appelaient « la conscience de la Chine ».
Cependant, aux yeux du PCC, il est allé trop loin. Après avoir dénoncé les violations des droits de l’homme, il a été enlevé et torturé. Sa vie et celle des membres de sa famille ont été menacées.
Gao Zhisheng est aujourd’hui un défenseur de la liberté renommé, mais il a dû faire le choix entre son combat pour la justice et la vérité ou sa propre vie. Ce film dévoile la peur qui se cache derrière la barbarie du PCC.
Le film est sorti en 2015 ; en 2017, Gao Zhisheng a été arrêté à nouveau ; on n’a plus entendu parler de lui depuis.
An Elephant Sitting Still
La terre industrielle abandonnée du nord de la Chine forme la toile de fond – avec sa palette de couleurs et ses personnages souvent représentés en silhouette – de ce que beaucoup considèrent comme un classique du cinéma chinois, An Elephant Sitting Still (« un éléphant assis, immobile »). Malheureusement, le réalisateur Hu Bo est mort peu après avoir réalisé le film.
Bien qu’il y ait une lueur d’espoir à la fin, la description cinématographique de Hu Bo sur les gens et l’endroit ne laisse aucun doute sur le fait que nous sommes les produits de notre paysage et de notre environnement. Le film nous donne une idée de la vie dans le Nord industriel de la Chine, avec un adolescent et sa famille dont les vies sont dépourvues de sens et de beauté, et qui se livrent à des jalousies acerbes. C’est une société isolée et opprimée, qui a perdu sa voie.
Mao’s Last Dancer
Il semble que Li Cunxin était destiné à devenir un ouvrier agricole dans un petit village rural pauvre de la province du Shandong. Mais le destin lui a réservé une autre vie. Il a eu la chance d’étudier à l’Académie de danse de madame Mao à Pékin, et le reste, comme le dit le proverbe, c’est de l’histoire.
Mao’s Last Dancer (« le dernier danseur de Mao ») est l’histoire, tirée de ses propres mémoires, de la façon dont Cunxin s’est imposé pour devenir l’un des plus grands danseurs de ballet internationaux. Ce serait l’histoire d’un rêve devenu réalité si ce n’était du régime brutal sous lequel il a dû étudier.
Mais Cunxin a persévéré et finalement, dans le cadre d’un échange culturel, il a été autorisé à aller aux États-Unis pour étudier. À son arrivée, il s’étonna de la liberté et de la prospérité du pays, ce qui contredisant la propagande dont il avait fait l’expérience toute sa vie sous le régime du PCC.
Candlelight Across the Street
Le documentaire tendre et inspirant Candlelight Across the Street (des bougies allumées de l’autre côté de la rue) traite de Portland Place, juste à côté du centre commercial très fréquenté d’Oxford Street à Londres. Le film raconte l’histoire d’un bâtiment acheté par l’impératrice Cixi de la dynastie Qing en 1875, qui abrite aujourd’hui l’ambassade de Chine au Royaume-Uni.
En 2002, un petit groupe de personnes s’est présenté devant l’ambassade de Chine, et depuis lors, ils y sont restés, fidèlement, pour protester pacifiquement. Qui sont-ils et pourquoi sont-ils là, même pendant les hivers les plus froids ? Ils se relaient pour que quelqu’un soit là 24 heures sur 24, car, comme on le dit, le PCC persécute les pratiquants de Falun Gong 24 heures sur 24, tous les jours. Voici leur histoire.
Considéré comme un cheval de Troie pour infiltrer l’Occident et promouvoir l’influence et les intérêts chinois à l’étranger, les instituts Confucius (IC) ont été rattachés, en apparence comme des centres d’apprentissage de la langue chinoise, dans pas moins de 1 600 campus universitaires du monde entier, selon le site web In the Name of Confucius.
Le documentaire primé de Doris Liu porte sur un ancien professeur d’IC. Lorsque Sonia Zhao, qui a déserté et déposé une première plainte contre cet institut de plusieurs millions de dollars, l’une des dix premières universités canadiennes et son plus grand conseil d’administration se sont retrouvés mêlés à une controverse mondiale croissante, les universitaires, les parents et les responsables s’interrogeant sur l’influence politique et le véritable objectif des programmes des IC.
Julie Keith, une citoyenne vivant dans l’Oregon, a été étonnée de trouver une lettre cachée dans une boîte de décorations d’Halloween. La lettre, un appel à l’aide désespéré, avait été écrite à des milliers de kilomètres de là par Sun Yi, un prisonnier politique travaillant dans un camp de travail forcé, le camp de travail de Masanjia, en Chine.
La lettre de Sun Yi a permis d’ouvrir une enquête qui a finalement conduit à des réformes massives en matière de travail en Chine. Ce documentaire, Lettre de Masanjia (Letter From Masanjia), réalisé par Leon Lee et sorti en 2018, raconte une histoire déchirante et remplie de désespoir qui a débouché sur une victoire finale.
Les griffes du dragon rouge
Inspiré d’événements réels, le drame narratif Claws of the Red Dragon (« les griffes du dragon rouge ») dépeint la bataille politique pour la domination mondiale du 5G-cyberspace. À la suite de son arrestation sur le sol canadien pour des crimes commis aux États-Unis, de Meng Wanzhou, héritière et directrice financière du géant des télécommunications Huawei, le PCC s’est appuyé sur ses habituelles manœuvres de banditisme pour arriver à ses fins : il a riposté en arrêtant et en condamnant à mort un Américain en Chine ; il a soudoyé un employé de Huawei pour convaincre sa femme journaliste de coopérer avec sa propagande ; il a menacé la famille de cette journaliste chinoise en voyage à l’étranger – tout cela pour assurer impitoyablement son initiative de la nouvelle route de la soie et réussir à prendre le contrôle des infrastructures occidentales à tout prix.
* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du PCC », parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine avant d’être transmis dans le monde entier.
Masha Savitz est un écrivain et cinéaste indépendant de la région de Los Angeles.
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