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20 bisons qui avaient fugué en Haute-Savoie ont été abattus

juillet 19, 2019 8:37, Last Updated: juillet 19, 2019 14:22
By Epoch Times avec AFP

Le 17 juillet, 20 bisons avaient fugué du domaine de la Sasse, près de Megève. Les animaux qui divaguaient depuis mercredi dernier ont tous été abattus vendredi à l’aube par sécurité… Leur retour à leur domaine d’élevage n’ayant pas été possible, a rapporté la préfecture.

« Le troupeau, inamovible, a été abattu sans incidents ni blessés parmi les personnes mobilisées », a indiqué peu avant 10h00 Aurélie Lebourgeois, directrice de cabinet du préfet. « Nous ne faisons pas cela de gaité de cœur mais on ne pouvait prendre le risque d’avoir une charge ou un bison qui arrive en ville », a ajouté Mme Lebourgeois.

La préfecture a d’abord tenté de les rabattre vers leur enclos avec l’aide des agents de l’ONCFS. Mais « des bisons ne se manœuvrent pas comme un troupeau de vaches », avait expliqué Mme Lebourgeois jeudi soir.

Ces bêtes, pesant généralement entre 300 et 600 kilos, dont deux bisonneaux sont restées « relativement éloignées des zones habitées, mais il y a des sentiers de randonnée, et donc le risque de mauvaises rencontres », a-t-elle ajouté.

Les mairies de Megève et Saint Gervais ont pris jeudi des arrêtés pour restreindre la circulation.

Les bisons avaient assez peu bougé dans la nuit et les tireurs, au nombre de sept ou huit, ont réussi à se mettre en place sans les effrayer, a précisé Mme Lebourgeois. Les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et des lieutenants de louveterie ont utilisé des modérateurs pour atténuer le bruit des tirs.

L’option d’un endormissement a été étudiée mais abandonnée. Il fallait en effet prévoir de très fortes quantités de produit anesthésique, avec le risque de ne pas toucher une zone du corps où il se serait diffusé rapidement, avait expliqué Mme Lebourgeois.

La préfecture s’est donc résolue jeudi soir à mettre en place leur abattage.

Le troupeau abattu représentait la majorité des bêtes de l’éleveur Dominique Méridol, du domaine de la Sasse, près du mont d’Arbois.

Il tue lui-même ses bêtes et la viande est servie au restaurant du domaine.

 

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