« Les binationaux n’ont rien à craindre de l’arrivée du RN », assure son vice-président Sébastien Chenu

Par Emmanuelle Bourdy
2 juillet 2024 07:56 Mis à jour: 2 juillet 2024 07:56

Ce lundi 1er juillet, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, a assuré que les binationaux n’avaient rien à craindre si le Rassemblement national (RN) arrivait au pouvoir. Il s’était déjà exprimé sur ce sujet au cours du mois de juin.

Alors que le score réalisé par le Rassemblement national (RN) ce dimanche place le parti à la flamme en position d’accéder au pouvoir, de nombreux électeurs, concernés par la question de la binationalité, sont inquiets. Sébastien Chenu, le vice-président du RN, s’est voulu rassurant au micro de Thomas Sotto ce lundi.

« Tout ça va se faire dans le calme et dans l’unité nationale »

« Les binationaux n’ont rien à craindre de l’arrivée du Rassemblement national. Aucun Français ne se verra enlever aucun droit avec notre arrivée », a expliqué Sébastien Chenu sur le plateau de Télématin.

« Monsieur Sotto, ce n’est pas la peine d’essayer de refaire l’histoire, d’essayer de semer le trouble dans la tête des Français. Nous avons un programme, des propositions, des engagements. Ils sont clairs », a-t-il ajouté, estimant que les Français sont lucides.

« Nous n’avons aujourd’hui jamais exercé le pouvoir. […] Nous avons des candidats, qui, dans tout le territoire, sont de parfaits républicains. Nous disons aux Français, donnez-nous la chance de gouverner, donnez-nous la chance de pouvoir redresser le pays et soyez serein, tout ça va se faire dans le calme et dans l’unité nationale », a-t-il poursuivi, soulignant au passage que les alliés du RN étaient « de plus en plus nombreux ».

« Marine Le Pen a tranché tout ça »

Dans l’émission Touche pas à mon poste le 13 juin dernier, Sébastien Chenu avait exprimé son opposition au fait qu’un Français ait une deuxième nationalité. Mais ce 27 juin sur BFMTV, il a indiqué avoir changé d’avis sur cette question, après avoir eu un « débat » avec Marine Le Pen. Cette dernière, qui ne défend plus la suppression de la « double nationalité extra-européenne » depuis deux ans, avait souligné le côté « blessant » d’une telle mesure.

« Marine Le Pen a tranché tout ça et elle a considéré qu’on pouvait être un citoyen avec une double nationalité sans aucun problème », avait spécifié le vice-président du RN sur BFMTV. Après cette mise au point, le député sortant avait indiqué sur X : « Marine Le Pen a renoncé à cette mesure et ne compte pas revenir dessus ! Au moins c’est clair. Erreur corrigée. »

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